Parti Femu a Corsica !

Evviva !

13 mois après le congrès constitutif de Femu a Corsica, le 15 octobre 2017 à Corti, s’est tenu ce 2 décembre à l’Università di Corti, la première assemblée générale de ce qui est aujourd’hui le premier parti de Corse. Un amphi comble, débordant jusque que dans son hall d’entrée, soit près de 1200 personnes enregistrées, jeunes et moins jeunes, de toutes les régions, de toutes professions, la dynamique n’a rien perdu de son enthousiasme : le parti Femu a Corsica est sur les rails. Enfin !

 

Une AG importante, qui aurait dû se tenir dans les six mois après le congrès d’octobre 2017 pour mettre en place les responsables du parti. Une année écoulée, à débattre, à tenter de convaincre, mais qui n’a pas permis de faire adhérer le PNC au projet pourtant établi et voté ensemble, statuts, fondamentaux et charte éthique. Néanmoins, pour tous les présents ce 2 décembre, ce n’est que partie remise, convaincus qu’ils seront rejoints par les militants du PNC. Le message donné par ces centaines d’autres militants ce 2 décembre est clair : désormais il est temps, il est grand temps de comprendre que Femu a Corsica dépasse les appareils d’hier et les élus d’aujourd’hui.

Certes, Femu a Corsica, se sont les élus et au-delà, les candidats qui ont porté les campagnes électorales de 2015 et de 2017. Certes, à l’origine aussi, se sont trois composantes, Inseme pè a Corsica, PNC, Chjama Naziunale, mais Femu a Corsica c’est aussi d’autres composantes, constituées, comme Pudemu, ou non, comme des ex-PNC, comme les centaines de nationalistes non encartés, et comme tant d’autres, non nationalistes, mais séduits par la démarche depuis 2010 et par la volonté affirmée de «Un paese da fà». Toutes et tous avec chacun son parcours, son vécu, ce qu’il a apporté à Femu a Corsica, et ce qu’il apportera encore, sont et font Femu a Corsica. Ce sigle, c’est à eux tous, qu’il appartient collectivement, et les engagements pris devant eux devaient donc être tenus.

C’est chose faite. Femu a Corsica s’est donné ses premiers responsables. Une seule liste de 25 membres, porté par le candidat au poste de Secrétariat National était déposée. Conduite par un binôme, Jean Félix Acquaviva, député de Haute Corse, militant nationaliste des premières heures de Femu, et François Martinetti, militant Femu du Fium’Orbu qui prend le poste de vice-secrétaire national. Tous deux s’engagent pour 3 ans avec un Exécutif de 15 autres membres.

Ce premier collège du Cunsigliu Naziunale sera rejoints dans les prochaines semaines par deux autres collèges. Un collège des grands élus, conseillers exécutifs, conseillers territoriaux, parlementaires et maires des villes de plus de 2500 habitants. Et un troisième collège représentant la diversité régionale du parti, désignés, toujours avec le respect de la parité dans chacune des régions de l’île. 75 personnes au total représentants la pluralité du parti et à même de le dynamiser sur tous les territoires.

 

«Nous allons faire nation »

« Peut-être n’ai-je jamais été aussi ému qu’aujourd’hui », a dit Gilles Simeoni en ouvrant cette assemblée générale. « Le rendez-vous est véritablement un moment décisif de notre histoire contemporaine (…) votre présence massive, par certains côtés imprévisible et inattendue, est bien le signe que dans ce peuple, non seulement nos idées ont cheminé, mais le travail, les sacrifices, l’engagement, la réflexion, ont ensemencé l’intelligence et le courage collectifs et je crois véritablement que si nous faisons ce que nous avons à faire, alors oui le chemin qui nous attend nous portera à la réussite et à la concrétisation de notre idéal ».

Un discours de près d’une demie heure pour tout à la fois marquer l’importance du moment, saluer la maturité qui a porté chacun à venir participer à cette assemblée générale pour bâtir « un outil majeur d’émancipation au service de ce peuple », mais aussi pour tracer le chemin qui s’ouvre, rappeler les engagements, initier le travail à conduire ensemble.

«Nous avons dit et répété qu’il n’y avait pas d’autre chemin que celui de la démocratie comme méthode et comme objectif pour construire le pays de nos rêves, celui que nous voulons transmettre » a dit Gilles Simeoni. Rappelant les engagements pris le 15 octobre 2017 avec « une telle force qu’ils ont une valeur de serment ». « C’est ce chemin là qui est le bon» a-t-il réaffirmé, « c’est ainsi que nous allons faire nation. La nation je l’ai dit et je le pense de toutes mes forces, ce n’est pas seulement les nationalistes, ce sont les femmes et les hommes qui vivent dans ce pays et pour lesquels nous devons nous battre et construire un projet collectif, politique, économique, social et culturel qui permette à chaque femme, à chaque homme et à chaque enfant de ce pays d’être heureux et d’être fier d’y vivre ».

Femu « parti de gouvernement », Femu aussi «parti de militantes et de militants », mais aussi « Femu a Corsica, espace d’ouverture ». «Nous n’avons pas le droit de ne pas tirer les leçons du message qui nous a été envoyé par les Corses » a exorté Gilles Simeoni, pour faire des militants de Femu « des artisans de la démocratie, capables de dire non au clientélisme et au clanisme, de mettre l’éthique au coeur de chacun de nos comportements ».

« L’assemblée générale d’aujourd’hui est une assemblée générale de mobilisation, a-t-il ajouté. Les principes ne bougeront pas, j’en suis, à la fonction qui est la mienne, le garant. Il n’y a pas d’autre chemin pour la Corse que celui de l’éthique, de l’honnêteté, de la démocratie ».

 

«Nous ne sommes pas des élus locaux »

Enfin, l’État. « Femu a Corsica doit être sur le terrain, au plus près de celles et ceux qui souffrent, a dit le leader de Femu a Corsica. Le moment est venu de changer le message que nous devons envoyer à l’État. Nous sommes des gens de dialogue, de démocratie et de paix, et rien ne nous fera changer de cela, mais en même temps que le président de la République, le Premier Ministre et son gouvernement, les représentants de l’État en Corse, l’État en général, ne se trompent pas. Nous ne sommes pas des « élus locaux » (…) nous ne sommes pas des nouveaux notables enivrés par les salons dorés de la préfecture qui d’ailleurs nous appartient. Nous sommes des militants politiques qui nous battons au nom de centaines et de milliers de femmes et d’hommes qui se sont levés pour dire non à l’injustice, à l’arbitraire, pour dire que dans ce pays il existe un peuple avec sa langue, sa culture, son identité, ses intérêts, sa volonté d’être, sa volonté d’intégrer toutes celles et tous ceux qui viennent ici vivre avec nous (…) mais nous disons aujourd’hui chì a simana chì vene, u primu ministru, s’ellu vole vene quì, ci vole ch’ellu venghi cù une poche di risposte, micca cù duie chjàchjere. Ci vole ch’ellu venghi per apre una perspettiva pulìtica, per ricunnosce u fattu demucràticu è magiuritariu cum’elli anu vutatu i Corsi à 56% ottu mesi fà ». Et de rappeler la résolution solennelle votée à l’unanimité par l’Assemblée de Corse, avec deux demandes simples, geler dès le 1er janvier la hausse des carburants, mettre en place une conférence sociale ayant vocation à traiter l’ensemble des problèmes économiques et sociaux avec l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques, les organisations syndicales, les collectifs de citoyens.

 

Statuts finalisés

Fruit des échanges d’une année, conforme aux engagements, les militants ont adopté les modifications statutaires intervenus sur la gouvernance, ouvrant la possibilité de l’expression des sensibilités, mais toujours dans le respect du fait majoritaire et du principe une femme ou un homme = une voix. Jean Paul Calendini, minutieusement, à l’appui d’un power point, avec l’appui de Mattea Lacave, a expliqué toutes ces modifications et le bref débat qui s’est tenu avec la salle a permis l’adoption d’un amendement supplémentaire non prévu initialement, proposé par Max Simeoni : la mise en place d’une commission, composée de membres non impliqués dans les instances du parti, pour travailler encore à l’amélioration des statuts dans la recherche de toujours plus de démocratie et d’implication militante.

 

«A leva di dumane »

Femu a Corsica repose sur de nouvelles générations militantes qui vont s’investir au sein de l’Exécutif du parti aux côtés de militants plus aguerris. Subtil mélange pour que les plus expérimentés puissent accompagner la formation des plus jeunes.

« Pourquoi Femu en tant que parti est indispensable ? a dit François Martinetti, vice-secrétaire national. Nos élus travaillent, ont la tête dans le guidon, ont besoin d’un parti fort qui les accompagne, qui parfois peut les contredire, les renforcer sur tous les combats et les terrains où les élus ne peuvent plus être. Una lotta di terrenu cù azzioni simbòliche, manifestazioni è occupazioni. Un parti aussi pour nos territoires. Des Femu regiunali au Femu naziunale, un maillage permettant d’être réactif sur tous les sujets et à toute échelle » a dit encore le jeune fiumurbais.

« Il faut arrêter avec ces débats autonomie ou autodétermination. Ces deux termes sont intimement liés, le cadre à obtenir on le connaît, c’est d’abord l’autonomie de plein droit et de plein exercice. L’autodétermination c’est le peuple qui peut guider son destin comme il le veut. C’est tout simplement le respect de la démocratie. Il n’y a aucune raison d’opposer les deux termes (…) et cela n’empêche en rien Femu a Corsica d’être un parti de combat incisif et de peser dans le rapport de forces face à l’Etat méprisant le fait démocratique ».

 

Antonia Luciani, en charge des affaires internationales s’est inscrite « dans la continuité de l’action engagée par le mouvement national depuis 40 ans pour construire des ponts, forger des liens avec nos partenaires aussi bien au niveau international, qu’au niveau européen.

Nos partenaires sont des peuples, des nations sans État, des régions, des minorités traditionnelles qui comme nous se trouvent dans des situations difficiles, face à des Etat centraux réfractaires à tout changement, toute reconnaissance ».

Les valeurs partagées avec ces combats « la démocratie, la diversité culturelle et linguistique, le droit à l’autodétermination » se retrouvent au sein de l’Alliance Libre Européenne (ALE) qui regroupe 45 partis nationalistes européens, ou au sein de la Fédération Régions & Peuples Solidaires au niveau hexagonal. Antonia Luciani a rappelé le «moment historique qu’est en train de vivre l’Union européenne », aujourd’hui dans une « phase cruciale », guettée par plusieurs dangers : « le brexit qui réinterroge le projet européen, laissant le Pays de Galles, l’Ecosse ou l’Irlande du Nord dans des situations très délicates », mais aussi « le cas emblématique de la Catalogne avec des prisonniers politiques incarcérés sans aucune réaction de l’Europe » alors que deux d’entre eux entament une grève de la faim face aux atteintes à la démocratie perpétrées par l’Espagne.

Enfin, « la montée générale de l’eurosepticisme largement alimentée par la crise migratoire, là aussi sans réaction et sans action crédible de la part de l’Union européenne, avec la tentation du repli national, d’une xénophobie grandissante. Nous ne devons pas céder à ces dangers, au contraire, nous devons continuer à porter un discours sur l’Europe, à porter des arguments crédibles aux citoyens de l’Union européenne que l’Europe que nous défendons peut leur apporter quelque chose.

Cette Europe des peuples dans laquelle nous devons jouer tout notre rôle » a conclu Antonia Luciani.

 

En charge du projet, Marc Antoine Campana s’exprimait pour la première fois en tribune, se félicitant de la capacité collective à se « doter d’un appareil politique de dimension européenne à la hauteur des enjeux et des défis à affronter ensemble ». « Pour autant, cela n’a rien d’un aboutissement, au contraire, c’est le commencement de tout un travail de structuration que nous aurons à accomplir ensemble dans les semaines et les mois à venir » a dit le jeune militant de 23 ans. « La proposition de parti que l’on fait devant vous aujourd’hui sera mieux qu’un parti de gouvernement, ce sera aussi plus qu’un simple parti de militant, mais un véritable parti de rassemblement au sein duquel devront s’articuler l’expertise gestionnaire des élus de l’assemblée et l’expérience quotidienne des militants que vous êtes. L’articulation entre l’authenticité des valeurs des anciens et l’originalité des idées des nouveaux venus » a dit encore Marc Antoine Campana, invitant chaque militant à s’impliquer dans les différentes tâches, en tant que « force de propositions, condition pour insuffler la respiration dont notre famille politique a besoin ». Pour cela seront mises en place « toute une méthodologie de travail très inclusive, tout un arsenal de mécanismes participatifs pour associer chacun d’entre vous à l’élaboration du projet de société ».

 

U riiquilìbriiu di u tarritoriu «Oghji hè u mo primu ingaghjamenti in un partitu strutturatu » a dit Paul Jo Caitucoli salué par les applaudissements.

Chargé avec Marc Antoine Campana du projet, il a porté un regard sur les moments difficiles vécus par le nationalisme, «u pani neru di tanti annati induve ghjuvanotti, donni è omi anu lasciatu a libertà, per d’altri a vita, è ch’anu purtati com’un sìmbulu di a Corsica, d’un cantu à l’armi, è d’un antru un bramu d’alivi, è ringraziu à Gilliu Simeoni d’avè purtatu ssu bramu d’alivi à u più altu ind’a nostra sucietà » a dit le maire d’Arghjusta, initiateur de a strada di i sensi et d’une grande part du renouveau d’une agriculture productive. « Per mè u prughjettu di sucietà hè a cosa a più impurtante, l’unioni dinò (…) Ci ferma a suminà, à tribbià ssu granu ch’hè spuntattu per ampastà u pane biancu di e generazioni di dumane, è pà stende a mane à tutti quissi chì sò ghjunti à nant’à a noscia Cursichella è chì scumpartìscenu dipoi qualchi anni u nosciu prughjettu. Essa nò ! Essa nò stessi ! »

In un discorsu sanu sanu in lingua corsa, Paul Jo Caitucoli hà invitatu à assucià tutte forze di u pòpulu corsu à invistisce i terreni di a lotta. «Ripiddà tuttu u travagliu ch’hè statu fattu in l’anni 80 par l’associ di sviluppu è fà u riiquilìbriiu di u tarritoriu parchi oghji ci hè l’80 % di u tarritoriu ch’ùn hà più chè 20% di pupulazioni. Oghji u sistema chè no subimu hè in traccia di sguassà a nostra identità, d’arruinà l’omu è ciò chè no semu sempri stati, pòpuli di pastori, di piscadori, d’artigiani, di travaddatori, di quiddi chì s’arrìzzani a matina pà stantà è annacquà da u so sudore u solcu di l’avvena ».

«A prima pruposta ma ci volerà à travaddala, serà di crià cum’ellu hè statu criatu tant’anni fà Femu Quì, a fundazione d’un riacquistu ecunòmicu, suciali è culturali pè a Corsica. Ce n’est pas qu’un slogan, ce sont tous ces travaux qui ont été faits dans les années 70 et qui sont tombés en désuétude parce que, face à nous, nous avions un système qui avait compris que donner l’autonomie à des gens, leur donner la possibilité de se lever, de travailler, de produire et d’être autonomes de fait, c’était plus subversif que tout autre moyen de lutte » a martelé le militant de l’intérieur.

Remettre le politique « au centre du jeu», dans l’aménagement du territoire. «Nous avons les moyens de réaliser nos rêves d’il y a 30 et 40 ans, nous avons les outils, il faut relancer et transmettre cette énergie militante » a conclu Paul Jo Caitucoli, prônant aussi la relance de « l’università di u mondu campagnolu di u mediterràniu » pour promouvoir les métiers de base de l’agriculture, l’artisanat, le pastoralisme et du développement territorial en relation avec la Sardaigne, la Toscane et toutes les régions d’Europe à forte identité. Autant d’idées à débattre et à trancher.

 

La révolution démocratique

« Enfin, après une trop longue attente, l’engagement démocratique et politique pris lors du congrès fondateur en 2017 est aujourd’hui pleinement respecté ! » s’est exclamé le premier secrétaire national du parti Femu a Corsica, Jean Félix Acquaviva. « Ce qui se joue aujourd’hui, au travers de cette première assemblée générale ordinaire de l’histoire de Femu a Corsica, c’est de passer des victoires électorales aux victoires politiques. Il s’agit non seulement d’enraciner la dynamique sur les territoires et dans le corps social insulaire, en permettant d’accueillir au sein de cet outil toutes celles et ceux quelle que soit leur origine politique, qui veulent porter leur pierre à l’édifice, mais aussi de permettre, par la notion de projet, la proposition et l’action quotidienne de Femu et de ses membres, la nécessaire transformation de la société vers plus de démocratie, plus d’équité, plus de justice sociale, plus et surtout mieux de développement, plus de revitalisation de l’intérieur, plus de transition écologique, plus de langue et culture, plus d’ouverture européenne. »

Travail interne autour de thématiques et de la mobilisation d’expertises « afin de contribuer à l’amélioration par les propositions émises du travail des élus » ; « relai des attentes du peuple, non pas pour créer des dissensions, mais pour créer le lien et la cohésion entre le peuple corse et ses institutions » ; obtention « d’un statut d’autonomie de plein exercice et de plein droit »… autant de priorités que se donne l’Exécutif du parti. « La révolution démocratique opérée en décembre 2015 va se poursuivre et s’enraciner sur la dimension de transformation, mais aussi de la mobilisation dans une période charnière» a dit encore Jean Félix Acquaviva, s’engageant à former de nouveaux cadres politiques à même «de prendre rapidement des responsabilités politiques et économiques au service du pays », et, avec un bilan d’étape dans un an, à inscrire dans le marbre des statuts « qu’un secrétaire national quel qu’il soit ne pourra pas faire deux mandats consécutifs afin que le renouvellement et la formation soient une obligation de résultats pour nous tous ».

Fin janvier, il donne rendez-vous pour présenter le Cunsigliu Naziunale au complet, son calendrier de travail, ses commissions thématiques pour élaborer le projet, animer de façon permanente les territoires, développer Arritti pour lequel il a salué l’investissement de plus de 50 années de combat, préparer les européennes, préparer les municipales, «nous concrétiserons ensemble l’objectif de faire de Femu a Corsica le moteur d’une démocratie corse, réelle, vivante et maître de son destin», en lançant l’appel à ceux qui ont vocation à nous rejoindre « vu que nous avons un parti qui permet les tendances et les sensibilités, vu que nous sommes déjà dans le rassemblement, nous ouvrons les bras ».

«De même, nous consoliderons bien sûr, nous affinerons, nous améliorerons le contrat Pè a Corsica avec nos partenaires de Corsica Lìbera que je salue fraternellement » n’a pas manqué de rappeler le secrétaire national.

« L’heure est à la mobilisation » a-t-il conclu en rappelant l’annonce de la venue du Premier Ministre, saluant le mouvement des gilets jaunes, « parce que même si l’on peut discuter des modalités d’action, comment peut-on accepter qu’un gouvernement ait voulu faire supporter sur les classes sociales les plus défavorisées son effort de réduction du déficit, la transition écologique n’étant qu’une excuse. Ce n’est pas possible (…) Nous avons la vocation, mouvement majeur du mouvement national, parti majeur de Corse, à être un fer de lance » a dit Jean Félix Acquaviva s’engageant à prendre « langue avec l’ensemble des partis de Pè a Corsica, nos partenaires, les forces sociales, les forces économiques, pour créer les conditions d’une grande mobilisation ».

A mio biandera, Mi ne vogu, Sinfunìa nustrale, qui ont animé les campagnes et les victoires de ces dernières années, ont conclu cet après-midi qui marque un tournant dans la construction du « paese da fà ». Rendez-vous très vite, en janvier.

 

Fabiana Giovannini.

 

Exécutif du parti

– Secrétaire national : Jean Félix Acquaviva

– Vice-secrétaire national, Porte-parole : François Martinetti

– Vice-secrétaire déléguée chargée des relations exterieures et seconde porteparole : Antonia Luciani

– Responsables chargés du projet : Marc-Antoine Campana, Paul-Jo Caïtucoli

– Responsable chargée de l’organisation et de la logistique : Mattea Lacave

– Responsable chargé des élections : Jean Claude Morison

– Responsable chargée de la formation : Livia Volpei

– Responsable chargée de la communication et du développement de la presse militante : Ghjulia Santolini

– Responsable chargée des relations CdC : François Sorba

– Responsable chargé des relations avec les organisations du mouvement national : Paul Antoine Susini

– Trésorier : Jo Vellutini

– Président du Groupe à l’Assemblée de Corse, chargé des relations entre les élus et le parti : Hyacinthe Vanni

– Conseiller politique du parti auprès du secrétaire national, chargé de la coordination : Jean Paul Calendini

– Adjoint au conseiller politique : Ghjuvan’Santu Le Mao

 

 

Liste du 1er Collège présentée par Jean Félix Acquaviva

 

Militants sans fonction élective François MARTINETTI, Fiumorbu Castellu Oriente • Josée NATALI, Grand Bastia • François AGOSTINI, Balagna • Marie Françoise PAPI, Suttanacciu • Yvan BOURBILLIERE, Grand Aiacciu • Jocelyne DEFENDINI, Casinca Castagniccia Costa Verde • David CASANOVA, Centru Corsu • Muriel PANTALACCI, Fiumorbu Castellu Oriente • Denis LUCIANI, Grand Aiacciu • Ghjisippina GIANESINI, Valincu Taravu Sartinese • Jean Charles GIABICONI, Grand Bastia • Christine COLONNA, Grand Aiacciu • Marceau SIMEONI, Centru Corsu

 

Élus du parti

Ivana POLISINI, Grand Bastia • Don Napoléon PERETTI DELLA ROCCA, Suttanacciu • Evelyne GALLONI D’ISTRIA, Valincu Taravu Sartinese • Jean Frédéric PELLEGRIN, Grand Aiacciu • Marie Dominique GIAMARCHI, Grand Bastia • Bernard VANUCCI, Fiumorbu Castellu Oriente • Pierrette QUILICI-COT, Suttanacciu • Patrick GIGON, Grand Bastia • Leatizia CASTELLANI, Balagna • Carlu CATANI, Casinca Costa Verde Castagniccia • Linda PIPERI, Grand Bastia

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