Ripressione

Femu a Corsica appelle à une réaction de l’ensemble des élus

Pour le parti nationaliste, «cette décision démontre si besoin était

– que le décret du 18 décembre… n’était qu’une manœuvre visant à permettre le maintien de ce statu quo intolérable,

– que les engagements pris lors de la visite présidentielle du mois de septembre dernier, de faire respecter le droit et rien que le droit, n’ont pas été une nouvelle fois respectés,

– que les démarches des élus… n’ont pas non plus été respectées, confirmant un déni patent de démocratie,

– que la politique du gouvernement et du président de la République en la matière repose sur une logique de vengeance.»

«Notre conception de la démocratie, rejointe fort heureusement par d’autres forces politiques, ne nous fera jamais accepter ce fait: l’état de droit n’est pas le droit de l’État superstructure ni le droit à la vengeance» dit encore Femu a Corsica. «Par cette nouvelle décision, celle de trop, l’État démontre qu’il donne une dimension politique sacrée à certains prisonniers, contrairement à ses propros récurrents visant à faire accroire qu’il n’y a jamais eu de situation politique conflictuelle en Corse. Le maintien du statut de DPS pour Alain Ferrandi et Petru Alessandri ne se justifie en rien. Pas plus que pour Yvan Colonna. Cette décision démontre qu’il na jamais été question de faire respecter le droit des prisonniers et de leur famille. Nous en prenons gravement acte.

Femu a Corsica se rapprochera dans les jours qui viennent des membres élus du Gouvernement de l’île, de l’Assemblée de Corse, des forces politiques et associatives, pour envisager avec eux les modalités de réaction à cette logique mortifère qui ne saurait être acceptée.» •