E riflessioni di Max Simeoni

Quoi de neuf pour la rentrée ? Rien. Le pire continue…

C’est la rentrée ? Mais on n’en est pas sortie !

 

La rentrée de l’Éducation Nationale semble bien empêtrée avec les masques, les gestes barrière, les distances pour les tout petits (plus de câlins ?), les plus grands qui comprennent mais à partir de quel âge ? et leurs parents souvent qui ne veulent pas comprendre…

La crise économique qui découle de la crise sanitaire affecte tous les secteurs sociaux et… médicaux par les budgets et les priorités à faire. Le confinement limité et variable est une mesure aléatoire, les coronavirus ne tiennent pas compte de nos découpages administratifs, ils sautent les étages, les immeubles, les rues, les frontières… ils se servent des humains en « clusters » d’abord clandestins pour devenir pandémiques. On leur court après. Ils jouent à Collin-Maillard et nous sommes les yeux bandés. Tout va dépendre de leur génie épidémique bien plus que des mesures que nos gouvernants vont essayer de prendre. Une seconde vague ? Personne ne peut le dire ni l’exclure.

 

Les leçons à tirer sont nombreuses. D’abord que les conditions favorables des pandémies des virus semblent bien être présentes: une population mondiale en croissance qui se déplacent de plus en plus, pour fuir, pour émigrer ou pour voyager en touristes et le réservoir viral animal qui reste plein. On peut s’attendre à des pandémies moins espacées que celle que l’on a connues dont certaines peuvent être plus rapides et/ou plus mortelles… Qui lo sà ?

L’autre leçon qui devrait rendre plus humble l’espèce humaine est que leurs techno-sciences aussi remarquables soient-elles ne maîtriseront jamais tous les maux qui peuvent la frapper. L’arrogance du scientisme n’a plus court.

Une autre leçon a été ces polémiques ridicules d’une majorité d’experts médicaux et de Santé Publique qui ont ferraillé sur le Covid non pas avec les nobles sentiments de chercheurs ou de médecins pour aider les autres mais pour des raisons d’égos, d’intérêts financiers et ou de carrières grassement rétribuées dans un rôle de courtisans des « princes qui nous gouvernent ». On a eu même droit à une scène de Pagnol à l’accent de Marseille contre l’accent pointu de parisiens.

Quant à la rentrée politique, le virus électoraliste hypnotise et aliène, rééligibles et nouveaux prétendants. De Paris, le Président Macron veut peut être faire une poussette à Laurent Marcangeli qui va recevoir les Chefs d’État du sommet du Med 7 dans la Ville Impériale. Il veut en faire « une pointe avancée de sa politique méditerranéenne ». La scène politique internationale est souvent utilisée par les Chefs d’État pour atténuer les difficultés internes de grogne et de revendications, pour trouver du crédit avant leur réélection. La salle de L’Alb’oru de Bastia étant réservé à la mise au piquet et au tirage d’oreilles des natios majoritaires. À Paris pour le moment malgré une baisse dans les sondages le Président n’a pas une force politique d’opposition capable de l’inquiéter. La Ve République périclite. La chienlit de la « République des partis » pour gouverner que fustigeait De Gaulle a succédé celle à l’intérieur des partis pour être têtes de listes ou en position d’éligibles. Faire une VIe République flotte dans des esprits mais les Institutions démocratiques ne valent que par les hommes qui les dirigent et par les citoyens qui les votent. Quant à la situation de l’ensemble des natios, elle est inquiétante.

 

Dans le Sud, Marcangeli a su jouer. Il a rassuré dans un premier temps, ses opposants se sont chamaillés, les natios surtout croyant refaire le coup de Gilles Simeoni à Bastia. Ils sont tombés de haut. Laurent Marcangeli, mairie et Capa bien en mains, a aussitôt déclaré que rien ne l’interdisait de s’intéresser au reste, Territoriales, Législatives… à tout le reste. Le Président élyséen peut miser sur lui…

Jean-Christophe a réussi à se refaire une bonne mine en s’emparant du Bastion de Portivechju, après avoir bazardé la fusion des autonomistes votée à l’unanimité au congrès de Corti d’octobre 2017. La coalition a remplacé la fusion. La partie indépendantiste de cette coalition joue aussi la coalition. Les autonomistes fusionés auraient pu jouer une coalition politique pour des avancées démocratiques, en garantissant l’expression de toutes les autres composantes à partir du moment où la violence est remisée. L’expérience prouve qu’elle n’est, comme toute coalition, qu’une nécessité provisoire. Elle peut craquer. Comment ? Et que restera-t-il de la force nationaliste ? Des circonstances extérieures peuvent jouer pour l’enfoncer d’avantage ou pour lui accorder un peu de répit. Pronostic des plus incertain faute d’avoir pu, su, ou voulu faire ce Parti Autonomie à la base en temps utile. Il est difficile à faire dans le cycle électoral en cours. Tant qu’il ne sera pas mis sur rail, la cause de « sauvetage de Peuple Corse, sur sa Terre » est vulnérable et le temps perdu l’aggrave.

 

Max Simeoni