Fà Pòpulu Inseme

La dernière ligne droite

Votu Gilles Simeoni
Dimanche prochain, les Corses exprimeront leur choix démocratique pour l’avenir de la Corse. Des dix listes en présence, une seule peut constituer un espoir d’avenir pour le peuple corse, celle de Gilles Simeoni. En votant pour elle, des dizaines de milliers d’électeurs choisiront de poursuivre « a longa strada » en vue d’une Corse émancipée et libre.
VUTATE È FATE VUTÀ A LISTA FÀ PÒPULU INSEME !

 

Une campagne électorale est toujours un moment de vérité. Face aux électeurs, les têtes de liste exposent leur bilan, leur personnalité, et leur programme. Et, avec leurs co-listiers, ils sillonnent les communes.

La campagne de la liste Fà Pòpulu Inseme conduite par Gilles Simeoni s’est faite dans un rythme effréné, en quelques jours à peine car le Président sortant du Conseil Exécutif a dû, jusqu’à l’extrême limite, expédier les affaires courantes de la Collectivité de Corse. Mais, en trois semaines, sa campagne a rassuré sur ses chances, et remobilisé autour de son projet.

Ce projet s’inscrit dans la durée, avec un « avant », depuis décembre 2015, et un « après » pour les six années et demi qui s’annoncent.

Gilles Simeoni est le favori du scrutin. Les sondages en attestent, et l’engouement autour de ses réunions, tenues en plein air pour cause de Covid, va crescendo. On y découvre notamment la « composante jeunesse » qu’il a tenu à intégrer, Jean Philippe Martini, Anna Maria Colombani, Don Joseph Luccioni, y compris en tête de liste, très convaincante dans ses propos et ses engagements, émanation d’une génération prête à relever le défi d’un « paese da fà ».  Pour tous les « anciens » qui, depuis l’UPC en 1982, ont accompagné la montée en puissance du nationalisme, c’est une belle récompense.

Lìsula, Calvi, Aiacciu, les meetings s’enchaînent. A chaque fois l’assistance est fournie, jusqu’à plus de 500 personnes sous les fenêtres de la maison carrée d’Aiacciu, dont le maire, Laurent Marcangeli, conduit la liste rivale de la droite insulaire, en fait de la contre-offensive de ceux qui n’ont pas admis leur défaite historique de 2015, à commencer par l’appareil d’État, plus hostile que jamais.

Les signes de ce « retour en arrière » sont nombreux, de la loi Molac que le gouvernement et son ministre chevénementiste Jean Michel Blanquer, ont fait censurer par le Conseil Constitutionnel, aux reculs multiples observés sur la reconnaissance du rôle dévolu à l’Assemblée de Corse pour la gestion de la Corse. Ainsi, pour le « nouveau PEI » (Plan Exceptionnel d’Investissement devenu le Plan de Transformation et d’Investissement pour la Corse), l’État s’arroge tout le pouvoir de décision alors que Lionel Jospin, son initiateur, avait fait en sorte que la décision soit partagée entre l’État et l’Exécutif de la Collectivité de Corse. Refus de débattre du plan de relance proposé par la Collectivité de Corse, interventions incessantes pour déstabiliser l’action de la majorité territoriale, etc. : l’État a montré durant cinq ans son refus d’admettre la légitimité démocratique, jusqu’à bafouer ouvertement et sans retenue le principe de « neutralité de l’État » au moment où s’engageait la campagne électorale.

Dans son discours, Gilles Simeoni a détaillé ces multiples atteintes à la volonté démocratique exprimée à travers lui par les Corses. Puis il a fait le bilan de son mandat, marqué par une banqueroute budgétaire découverte au moment où il est arrivé à la tête de la CdC, puis par la contrainte administrative et humaine pour restructurer trois collectivités disparates et mal en point, pour les rassembler en une seule. Et aussi la patiente construction entamée pour ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir, entre le règlement des aides aux communes, dont l’impartialité est admise par tous les maires de Corse, ou le dispositif d’aide au logement conçu pour offrir au plus grand nombre de Corses un soutien privilégié en dépit de l’impossibilité d’avoir recours au statut de résident auquel nous aspirons, en raison des blocages au niveau de l’État.

Une route est tracée ; il faut la continuer sans s’en détourner et pour cela assurer la victoire finale les 20 et 27 juin prochain.

TUTTI ARRITTI ! PIÙ CHÌ MAI ! •