Cari amichi, ce dimanche 11 juin se tiendra le premier tour des élections législatives. Pè a Corsica a des candidats engagés dans les quatre circonscriptions de Corse. La campagne de premier tour se termine, et ce sont désormais les électeurs qui ont la main.
Parents, amis, voisins, collègues de bureau restent sûrement encore à convaincre. N’hésitez pas à faire passer le message. Chaque voix comptera.
Notre mandat est clair :
– prise en compte des délibérations votées par l’Assemblée de Corse (statut de résident ; coofficialité de la langue corse, inscription de la Corse dans la Constitution, rapprochement et amnistie des prisonniers politiques) ;
– statut fiscal et social ;
– adaptation des normes pour octroyer des moyens en faveur du maintien des services publics, notamment sur le plan des services de santé et de l’éducation, particulièrement dans les territoires ruraux ;
– réévaluation des dotations de fonctionnement aux communes et intercommunalités en intégrant les contraintes liées au statut d’île-montagne ;
– développement économique et social et lutte contre le chômage ; à travers notamment d’un plan d’investissement digne de ce nom ou la poursuite du PEI (infrastructures routières et ferroviaires, numérique…) ;
– réévaluation de la dotation de l’enveloppe de continuité territoriale (en raison du coût du carburant) ;
– moyens renforcés pour la future Collectivité de Corse ;
– prise en compte de l’insularité par les politiques étatiques et européennes, afin que le Brexit n’impacte pas la Corse ni en termes de diminution des fonds structurels (Feder, Feader) ni sur le plan de la Politique Agricole Commune ;
Plus que jamais, la Corse a besoin de députés qui soient capables de faire entendre la voix de l’île et de défendre nos intérêts.
Plus que jamais, nous avons besoin d’une véritable solution politique, économique, sociale et culturelle à la question corse. C’est pour nos candidats, une priorité. L’obtention d’un véritable pouvoir législatif et réglementaire de plein droit au travers d’un statut institutionnel clarifié est absolument nécessaire si nous voulons maîtriser directement nos choix.
Par exemple, nous avons besoin d’adaptations réglementaires et législatives pour simplifier les démarches de constitution d’Associations Foncières ou d’AFAF (agricoles et forestières), plus globalement pour une politique foncière adaptée, réguler les prix, stopper la spéculation…
Nous avons besoin de préserver notre langue. Et nous avons besoin de solder 40 ans de conflits passés en donnant un avenir de paix à notre île, à travers une loi d’amnistie.
Nos candidats sont les seuls dans cette élection à être unis et rassemblés par la même vision de l’île et la volonté commune de faire entendre leur voix à Paris.
Ils sont les seuls dans cette élection à ne pas être dans la course aux étiquettes et aux investitures parisiennes, parce qu’uniquement guidées par la défense de l’intérêt de notre île.
Ils sont les seuls dans cette élection à pouvoir rendre cohérente l’action au Palais-Bourbon avec celle menée au niveau de la Corse par l’ensemble de la majorité territoriale.
Ils sont les seuls à avoir fait la preuve qu’ils sauront, en toutes circonstances, faire prendre en compte la voix de la Corse par le nouveau Président de la République et le nouveau Gouvernement, qui n’ont pris pour l’heure aucun engagement fort en faveur de la Corse.
L’élection législative se gagnera dès le premier tour.
Pour la première fois, la Corse peut choisir d’envoyer des députés nationalistes au Palais-Bourbon. Ce serait un signal fort, historique, indispensable dans le contexte radicalement nouveau qui caractérise la situation dans l’île, mais également en France.
L’11 di ghjugnu, fate sente a voce di a Corsica, è fate vince a Corsica !
