« Je remercie les intervenants qui se sont exprimés avant moi. Je crois que les slides qui nous ont été présentés sont éloquents. On ne voit pas comment un tel projet peut être en ligne et compatible avec les directives que nous avons votées au sein de ce Parlement européen. Il est manifestement dans un méandre du fleuve, à proximité immédiate des eaux. Il est dans un terrain géologiquement fragile et cela a été bien démontré par la pétitionnaire, en directive oiseaux, etc. Nous sommes dans une zone Natura 2000. Déjà imaginer de très grandes décharges nouvelles est contradictoire avec la volonté qui est exprimée par les institutions européennes en termes de traitement des ordures ménagères. Mais l’imaginer là où elle est prévue, je crois qu’on atteint manifestement le comble de l’aberration et je remercie la Commission d’avoir quand même souligné que ce projet était problématique. Ce que je leur demanderais c’est d’aller un peu plus loin, car nous avons un enchaînement de couacs administratifs volontaires ou involontaires, on ne le sait pas. Et qui fait que ce projet qui n’aurait jamais dû être autorisé, se trouve à la veille du démarrage des travaux. Avec une situation juridique complexe qui a permis au promoteur d’obtenir des autorisations tout à fait iniques et injustes. Il faut quand même que raison l’emporte et amener l’État français à prendre acte de cette situation intolérable aux yeux des règlements européens et à faire le nécessaire pour que, si erreur administrative il y a eu lieu dans la période précédente, elle soit réparée et que l’on obtienne pour résultat que ne vienne pas polluer, dans cet endroit de Corse qui est un site remarquable, une décharge dont tout en Europe nous dit qu’il faut l’empêcher. » •