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 L’eau, ce bien précieux à la vie… vous demandez-vous ce que nous deviendrions sans elle ? Avec les problématiques du réchauffement climatique, c’est une question qui se pose pour les générations à venir… Mais si sa rareté se faisait plus brutale ? Les ressources en eau diminuent de façon croissante, surconsommation, évaporation, pollutions des fleuves et de la mer, mais aussi nitrates, métaux lourds et pesticides dans les sols affectant les nappes phréatiques, notre environnement se dégrade et avec lui l’eau, durablement. Dans le même temps, nos besoins augmentent et trop vite, 70% de la ressource en eau en France est prélevé pour les besoins industriels, l’agriculture en capte 10%, le reste sert à la consommation avec un gaspillage considérable. Le 5 mai dernier, la France a atteint le niveau de son dépassement, c’est-à-dire le jour où elle a consommé les ressources que la planète est capable de régénérer en un an. Soit 3 mois avant le jour du dépassement mondial. Nous vivons à crédit. Dans le monde, l’eau est déjà un bien rare dans certains pays d’Afrique ou d’Asie, ou encore au Moyen-Orient où elle est un enjeu stratégique qui motive l’exploitation des hommes et les guerres.

Et si elle devenait encore plus rare, qu’adviendrait il ? Aux États-Unis, les cyanobactéries polluent les grands lacs et ont bouleversé l’économie de régions entières pour lesquelles ils étaient un attrait touristique. La Corse est une île très arrosée, mais sa ressource à elle aussi diminue. Il faut anticiper, protéger ce bien précieux. Le risque sanitaire est réel. Bientôt, peut-être dès cet été, nous serons nous aussi amenés à interdire baignade et activités touristiques sur l’eau de nos lacs et de nos rivières. Les cyanobactéries sont un poison qui peut s’avérer mortel. Comment elles naissent et prolifèrent? Que faire face au phénomène ? C’est le sujet du documentaire de Jean-Charles Chatard, « Algaghjili murtali ». Prendre conscience du danger. Informer et protéger la population pour elle-même et pour les animaux. Lutter contre tous les risques de pollution en amont. C’est indispensable.

Il faut organiser une veille sanitaire contre tous les fléaux qui menacent notre ressource en eau.

Elle est toute aussi essentielle que l’air que nous respirons. Aiutèmuci.

 

ARRITTI.

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