Réunion constitutive de Femu a Corsica

Appels à participer à la journée du samedi 29 juillet 2017 à Corti

  1. La réunion du 30 a été avancée au 29 juillet. La réunion constitutive « pour un grand parti de gouvernement » qui fait suite à l’appel de Gilles Simeoni, publiée la semaine dernière dans Arritti, se tiendra donc bien à Corti, ce samedi 29 juillet à partir de 10h. • Eccu qualchi chjama à partecipà. Venite numarosi !

 

 

Femu a Corsica a créé un immense espoir au moment où le nationalisme corse contemporain fêtait 50 années de luttes ! Cet espoir s’est conforté scrutin après scrutin, mais aussi du fait de la gestion de la nouvelle majorité (Femu a Corsica et Corsica Lìbera) et de nombreuses avancées sont venues ponctuer un travail de titans compte tenu du retard accumulé par des décennies de lascia corre et de gestion désastreuse. Il reste beaucoup à faire, l’attente est immense, nos élus ne peuvent tout faire, nos jeunes ont besoin d’un point de repère clair pour s’investir sur tous les terrains de lutte.

En tant que maire d’une petite commune du Cap Corse, je mesure nos difficultés et notre besoin d’être accompagnés dans nos projets.

Nous voulons voir nos élus et nos responsables se déplacer sur le terrain, nous apporter informations et soutien.

Femu a Corsica c’est d’abord cela.

Un parti capable de structurer le terrain et de relayer l’action de nos élus partout où c’est nécessaire.

À l’heure actuelle, on ne sait pas où adhérer, comment, pourquoi choisir le PNC, Inseme pè a Corsica ou Chjama Naziunale ? Tous ont les mêmes valeurs et la même force de conviction. Il faut un seul et même « guichet » pour les militants de terrain que nous sommes.

Aussi, je soutiens fortement la création d’un « parti de gouvernement » à travers la structuration de Femu a Corsica.

Andemu tutti u 29 di lugliu in Corti !

Ghjuvan’Santu Morganti, Maire d’Ogliastru.

 

En ma qualité de militant nationaliste de la première heure, je participerai à la démarche de création d’un parti de gouvernement qui doit intervenir ce samedi 29 juillet à Corti.

Femu a Corsica sera la meilleure alternative pour aborder la prochaine échéance électorale et pour soutenir au cours de la mandature qui va suivre les femmes et les hommes qui vont conduire nos destinées pendant quatre années.

Soyons nombreux et déterminés pour prendre en main notre destin collectif.

Jean Paolini, Premier adjoint de la commune de Lumiu.

 

 

Cari(e) Amici(e), Cari Fratelli e Surelle, Les victoires éclatantes de ces dernières années, en particulier celle de décembre 2015, rehaussées par le succès aux législatives, vont permettre enfin qu’un souffle nouveau, qu’un espoir apaisé s’installe dans notre Ile.

En même temps, la dernière victoire électorale aux législatives a été saluée avec beaucoup de retenue par les militants que nous sommes. Comme si nous sentions, l’immense responsabilité qui était la notre, à ce moment de l’histoire de notre pays. Comme si nous percevions avec acuité, la tâche qui incombe à nos élus et par voie de conséquence à nous tous.

Nous sommes dans un monde où le mouvement est la règle, l’accélération du temps la réalité, où les projets, les innovations qui feraient sens, n’ont parfois, plus le temps d’être intégrés, acceptés. Alors arrêtons nous un instant et « allumons » nos Neurones Miroirs qui sont les neurones de l’empathie, c’est à dire, comme nous l’enseigne des découvertes récentes des neurosciences grâce à l’IRM Fonctionnelle, ce qui nous permet de nous mettre en résonnance avec le frère, l’ami, le compagnon, le militant, et au delà le Corse et sentir ce qu’il sent, souffrir ce qu’il souffre… espérer ce qu’il espère.

Je présidais, avec Marc Papi, le 7 décembre 2002 le congrès fondateur du PNC, qui consacrait la fusion de SCELTA NOVA UPC et MOSSA NAZIUNALE et, à l’époque, alors que nous sortions de la période la plus sombre, qu’ait connu le mouvement national, il y avait, comme un élan tranquille et déterminé qui allait sceller la démarche d’une alliance pleine de confiance. Et pourtant, la douleur était grande et le doute au premier plan. Mais nous sentions, malgré tout, le sens profond de cette démarche : faire Nation. Le PNC, avant tous les autres et avec tous les autres fût le fer de lance de cette démarche immanente qui s’imposait à nous comme une évidence.

Aujourd’hui, est venu le moment de poursuivre cette construction, avec la création, sans attendre, puisque nous sommes éclairés sur sa destination, de ce mouvement, de ce parti, que tant de Corse espèrent.

Il y aurait, mille et mille raisons de ne pas faire, FEMU A CORSICA SÙBITU, qui pourraient d’ailleurs me convenir. Au rang desquelles : la précipitation (cela fait bien 7 ans qu’on y réfléchit), les « autres » (cela serait sans doute les non nationalistes, mais faire nation n’est pas seulement faire nationaliste), le syndrome du leader (mais il y a dans l’histoire beaucoup d’homme historique et très peu d’homme de destinée, c’est à dire de ceux qui infléchissent la courbe de l’histoire et d’évidence en Corse aujourd’hui, nous en avons un, alors profitons-en !).

S’il n’y avait qu’une seule raison pour faire FEMU A CORSICA SÙBITU, c’est à dire sans attendre : LE SENS DE L’HISTOIRE, celui qui commande, le seul qui impose, car, voué à la sauvegarde d’un peuple sur sa terre et, pour le moins, à l’amélioration de sa destinée.

Nous serions d’ailleurs le seul «mouvement » au monde dans l’histoire qui prétendrait bâtir un pays moderne, respectueux de son environnement, offrant à chacun une place digne et citoyenne, ouvert à l’ailleurs, à l’autre et fort de son histoire de sa langue de sa culture, de ses fils, sans avoir créé la structure qui permettra de mettre en mouvement, en synergie, en formation aussi, les hommes et les femmes ayant les compétences requises pour cet immense et exaltant chantier.

Il n’est plus temps d’attendre. Il faut que nos responsables politiques soient à la hauteur de ce que « nos rêves nous commandent ».

FEMU A CORSICA !

V’abbracciu à tutti di Core.

Francescu Agostini, Médecin à Calinzana.

 

 

 

Tant de chemin parcouru… de l’UPC… à la fusion avec SCELTA NOVA… et en 2002 la création du PNC qui consacrait la fusion de UPC-SCELTA NOVA et MOSSA NAZIUNALE… avec ses réticences, ses inquiétudes et aussi ses espoirs…!! Nous avons tous ensemble franchi ces obstacles.

Les premiers résultats avec FEMU A CORSICA en 2010… et cette victoire historique en 2015… Le résultat des dernières élections législatives avec nos trois députés, nous a fait franchir une nouvelle étape.

Alors, il nous faut maintenant créer ce grand parti de gouvernement, FEMU A CORSICA, qui va nous permettre d’asseoir durablement la Corse sur la voie du modernisme et d’utiliser les multiples compétences de son peuple pour assurer son développement.

Allora FEMU A CORSICA !… Je répondrai favorablement à l’appel de Gilles SIMEONI et serai présent le 29 juillet 2017 à CORTI pour cet acte fondateur de la création de ce parti de gouvernement.

Jean-Fré Pellegrin, Adjoint de la commune d’Alata

1 Trackback / Pingback

  1. Appels à participer à la journée du samedi 29 juillet 2017 à Corti

Les commentaires sont fermés.