«Les Corses nous ont fait largement confiance. Nous préparons la campagne du second tour. Il y a pour nous un objectif primordial, celui d’être le plus haut possible au second tour pour être en mesure d’imposer à Paris les discussions sur des sujets essentiels : l’officialité de notre langue, le statut de résident pour protéger notre terre, l’amnistie pour les prisonniers et les recherchés. Nous avons besoin d’être munis d’une légitimité incontournable face à Paris afin que ces discussions puissent s’ouvrir. Paris est dans le déni de démocratie. Depuis 2015, il fait comme s’il ne s’était rien passé. Pourtant c’est un véritable séisme qui s’est produit en décembre 2015. Il a été confirmé par les Corses lors des législatives cette année, et puis encore lors de ce premier tour. Nous demandons aux Corses de manifester au second tour leur volonté de voir les nationalistes porter leur projet pour tourner définitivement la page du conflit de 40 années. Il y a donc des enjeux très importants et nous essaierons d’être à la hauteur de ceux-ci. »