«Échanges avec des « gilets jaunes ». Au-delà du prix de l’essence, des citoyens de toutes opinions confrontés à des difficultés économiques et sociales majeures, et qui sont, selon leur propre expression « désespérés et en colère ». Un message dont chaque responsable politique doit tirer les leçons » s’est exprimé le Président du Conseil Exécutif Gilles Simeoni dans un tweet, après s’être rendu auprès de manifestants. Rattraper des décennies de mépris est une tâche tellement ardue avec si peu de moyens ! Notre île est dans un tel état économique et social, qu’il faudra des années de travail, de pédagogie, de patience, alors que partout, il y a des urgences. Le défi est collectif.
On comprend mieux la volonté à vouloir arracher une autonomie « de plein exercice et de plein droit », notamment avec un statut fiscal et social permettant à la Corse d’apporter les réponses attendues par le peuple corse. En matière de pouvoir d’achat comme en bien d’autre matière, c’est par des réponses de proximité que des solutions pourront être trouvées.
Résister aux agressions de la finance internationale, réguler les marchés, protéger les plus faibles, retraités, chômeurs, bas salaires, jeunes, compenser les handicaps, notamment dans l’intérieur et la montagne, soutenir filières et nouvelles niches économiques, booster le pouvoir d’achat des ménages… tout cela ne peut se faire sans fiscalité propre. Un paese da fà ne pourra se bâtir qu’avec les Corses et par les Corses. Il nous faut vite un pouvoir législatif, économique et fiscal… Autunumìa !
FG.