Législatives 2017

Pè a Corsica, femu sente a nostra voce in Parigi !

La campagne bat son plein. Les permanences sont ouvertes. Les réunions se succèdent sur l’ensemble du territoire. Pè a Corsica… da fà sente a nostra voce in Parigi. Fate cresce speranza, vutate è fate vutà i nostri candidati ! Eccu i so messagi.

 

Miché Castellani

« L’heure est venue d’ouvrir un nouveau chapitre »

«Tous les Corses peuvent voir le travail qui est effectué par la majorité territoriale, qui est un travail formidable comme jamais il en a été fait, avec une volonté très forte de faire avancer la Corse sur des questions fondamentales. Aujourd’hui l’heure est venue d’ouvrir un nouveau chapitre, de représenter directement sur Paris cette majorité territoriale, de faire comprendre au gouvernement qu’il faut sortir par le haut de ce qu’on appelle le « problème corse » et que c’est indispensable, sur le plan culturel, social, économique.. Nous avons la volonté de servir de relais au coeur du système institutionnel français. Notre message politique est parfaitement adapté à la situation de la Corse.

Partout, on a des troupes de militants engagés. On a un passé de militantisme qui compte. Et puis on représente de grosses communes de la circonscription, ne l’oublions pas, on représente le Conseil Exécutif, et nous pèserons certainement plus à l’Assemblée Nationale que ceux qui sont noyés au milieu de 200 autres députés sans résultat jusqu’à présent. »

 

 

Jean Félix Acquaviva

« Faire le saut qualitatif après 50 ans de combat »

«Nous sommes les seuls unis dans cette élection, avec un travail de la majorité territoriale important, reconnu, et avec la volonté d’enraciner l’espoir. Il y a une complémentarité très forte au sein de la majorité territoriale, entre ceux qui représentent Femu a Corsica et ceux qui représentent Corsica Lìbera, le travail en commun entre l’Assemblée de Corse et le Conseil Exécutif, c’est donc une candidature cohérente qui a du sens. Nous avons beaucoup d’échos favorables qui nous remontent du terrain, de militants, d’acteurs économiques, d’élus de terrain. Il est important, avant l’échéance de décembre 2017, de confirmer cet espoir qui est né de l’élection de 2015, de donner aussi un message fort, symbolique, historique et politique à Paris. Et puis il y a tous ceux qui nous ont rejoint depuis décembre 2015 et qui disent qu’aujourd’hui il est temps de passer à autre chose, de montrer que les lignes bougent et que le renouveau est en marche. Il faut envoyer à Paris, non pas des représentants de partis parisiens, à la recherche d’étiquettes, mais des représentants du peuple corse, faire le saut qualitatif après 50 ans de combat. Nous abordons ce scrutin confiants dans le travail que nous avons réalisé, confiants dans l’attente des Corses pour démontrer que le vote de décembre 2015, cette révolution démocratique, tranquille, était un vote d’adhésion, une démarche d’espoir. Les Corses ont compris que nous travaillons au quotidien pour changer de manière profonde et démocratiquement ce pays. Ils ont compris qu’il faut défendre au plus près les intérêts du peuple corse ».

 

 

Jean Paul Carolaggi

«À fiancu à voi pè a Corsica »

«L’élection possible aujourd’hui d’un ou plusieurs députés nationalistes aurait un impact médiatique considérable et démontrerait la volonté d’un peuple de s’émanciper. Cela permettrait également d’être au plus près des décideurs, de faire pression pour le succès de toutes nos revendications et de rechercher l’aide de forces progressistes françaises. Nous devons porter à Paris ces messages : amnistie des prisonniers et des recherchés politiques, statut de résident, statut fiscal, inscription de la Corse dans la Constitution, coofficialité pour la langue corse. Se désintéresser de cette élection, c’est prendre le risque de laisser les forces clanistes reprendre l’offensive après leurs multiples échecs. Depuis 40 ans, ils se sont opposés à toutes les avancées institutionnelles et leur victoire marquerait l’arrêt du processus d’émancipation. Pour donner à la jeunesse un autre choix que celui de reprendre la violence politique, nous devons gagner ce combat électoral et imposer à Paris une dévolution accrue de pouvoirs à la Corse. Nous sommes les seuls à n’avoir pour objectifs que la défense des seuls intérêts de la Corse et du peuple corse. Tous les autres partis, inféodés à un pouvoir parisien, devront composer. Semu stati è saremu sempre quì, affianc’à voi pè a Corsica ».

 

Paul André Colombani

«Un Corse sur cinq vit sous le seuil de pauvreté »

«Le message le plus important c’est la voix de la Corse à Paris. Nous avons absolument besoin de l’élection de quatre députés nationalistes en Corse pour pouvoir prolonger le discours de la majorité territoriale à Paris. Pendant des décennies, on nous a dit que si l’on n’était pas de la même couleur politique que la majorité à Matignon ou à l’Élysée, on ne pouvait pas faire avancer les choses. Depuis moins de 18 mois on a prouvé que, tout en gardant notre identité, nous avons la capacité de dialoguer avec tout le monde et de faire avancer les projets. Un Corse sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, dans ma microrégion, 200 familles sont inscrites au Resto du Cœur, ma priorité est de travailler sur ce sujet-là, de faire avancer ensuite des problématiques comme les déserts médicaux, la santé, et évidemment toutes les revendications de la majorité, que ce soit le statut de résident, la coofficialité, l’inscription de la Corse dans la Constitution, la question des prisonniers politiques. »