2008.
Gilles Simeoni fonde la démarche « Inseme per Bastia » qui reccueille 25% des suffrages et 5 élus aux élections municipales.
PNC, Chjama et d’autres militants qui créeront en 2009 « Inseme pè a Corsica » enregistrent plusieurs bons résultats dans de nombreuses communes, notamment à Portivechju.
2010.
Naissance du sigle Femu a Corsica, regroupant PNC, Inseme pè a Corsica et Chjama Naziunale. La liste obtient 26% des voix et 11 élus, prenant le leadership nationaliste (Corsica Lìbera allié au Rinnovu obtient 9,85% des voix et 4 élus).
2012.
Elections législatives, les candidats Femu a Corsica sont présents au second tour dans deux circonscriptions sur quatre.
Gilles Simeoni et Jean Christophe Angelini appellent ensemble à faire de Femu a Corsica « l’outil majeur de l’émancipation nationale des Corses ».
2014.
Victoire aux municipales de Bastia. Gilles Simeoni est élu avec 55,40% des voix balayant le clan Zuccarelli. Les candidats Femu a Corsica obtiennent partout ailleurs de bons résultats.
En juin, le FLNC intègre ces évolutions et annonce la fin de la lutte armée.
2015.
Victoire aux élections territoriales.
Femu a Corsica confirme son leadership avec près de 18% au premier tour et fait alliance au second avec Corsica Lìbera (7,72%). La démarche Pè a Corsica est créée, elle fait un bond de 10.000 voix dans l’entredeux tours et obtient une majorité relative avec 35,34% et 24 sièges.
La cérémonie du Ghjuramentu marque les esprits.
2016.
Inseme pè a Corsica lors de son AG appelle à créer un «parti de gouvernement ».
Le PNC adopte une motion intitulée « Femu a Corsica sùbitu » pour s’inscrire «plus activement encore dans le processus devant conduire à la fusion de l’ensemble des composantes de Femu a Corsica en vue de créer un grand parti commun ».
À l’occasion des 50 ans d’Arritti Gilles Simeoni et Jean Christophe Angelini s’engagent ensemble vers la constitution du parti.
2017.
En juin, la Corse élit trois députés nationalistes sur quatre:
Paul André Colombani, Jean Félix Acquaviva et Michel Castellani siègent au Palais Bourbon ! En juillet, Gilles Simeoni appelle à constituer le parti Femu a Corsica sans plus attendre et se donne « 10 ans pour construire un pays ».
En septembre, l’AG du PNC prononce sa mise en sommeil et Jean Christophe Angelini proclame «à compter d’aujourd’hui, tous ici nous ne sommes plus que des militants de Femu a Corsica ».
Le 15 octobre se tient le congrès constitutif de Femu a Corsica qui adopte un texte fondateur, une charte éthique et des statuts. Il met en place une coordination provisoire chargée dans les six mois d’organiser l’AG qui mettra en place les instances définitives.
En décembre, Femu a Corsica et Corsica Lìbera font alliance dès le premier tour et obtiennent ensemble la majorité absolue avec 56,5% des voix et 41 sièges sur 63 !
2018.
Mise en place de la Collectivité unique au 1er janvier.
Engagement de négociations avec l’Etat pour avancer sur la voie d’une autonomie « de plein exercice et de plein droit ». Blocages et mépris insupportable de l’Etat.
Malgré ces agressions, Femu a Corsica au lieu de se renforcer, se fragmente : le PNC relance sa vie interne, multiplie les communiqués et organise son AG. Gilles Simeoni diffuse une longue lettre à l’adresse des responsables et des militants pour les rappeler aux engagements pris lors du congrès constitutif et appelle à tenir l’AG Femu a Corsica sans plus attendre.