Yvan Colonna hè trà a vita è a morte. In lu so core, un paese, una terra, un populu. Tanti è tante simu cummossi, in veghja, appesi à un filucciu di vita. Un altru pannu di dolu veste a Corsica. Unu di più. Chì u Signore l’aiuti à ritruvà u soffiu. È noi, femu ch’ellu venga u tempu di a verità nantu à issa scandalosa agressione stalvata in prigiò.
La souffrance, la douleur pourront-elles nous aider à porter un autre regard ? Quand elles sont comprises, accueillies avec empathie et intelligence, elles peuvent nous aider à le changer, ce regard.
Ce regard qui n’exclut jamais la souffrance de l’autre. Un regard qui a la force de voir toutes les souffrances. Pour lire et comprendre autrement ce qui nous arrive.
Le trauma « Corsica – France », cette vieille blessure, cette tragédie jamais comprise, jamais reconnue, nous piège tous, et des deux côtés.
Au nom de la douleur, par respect pour toutes ces souffrances, il nous faut avoir mieux qu’un sursaut : le courage et l’intelligence d’un autre temps et d’un autre chemin.
À nome di u dulore, per rispettu di tante sufrenze, pè e lezziò di u passatu, l’averiamu issu curagiu, issa intelligenza d’un altru tempu ? •