«C’est un immense personnage qui nous quitte, non seulement pour le travail qu’il a fait toute sa vie, ce qu’il a chéri toute sa vie, c’est-à-dire sa terre, son peuple.
En ce qui me concerne j’ai perdu ma mère, mon père, et c’est seulement aujourd’hui que je me sens orphelin…
Tout ce qu’il a semé… Cette petite école qu’il a ouverte à Loretu a été le début de beaucoup de choses. Il a fait la preuve qu’on pouvait enseigner notre langue, apprendre à l’écrire, à la parler, la chanter… C’était aussi un homme très fidèle en amitié et en affection, quelqu’un qui ne trichait pas.
Comment imaginer ne plus entendre sa voix… La Corse perd beaucoup et nous, c’est un morceau de nous-mêmes qui s’en va… »