I messaghji d'Edmond Simeoni

Solu a demucrazia

Edmond Simeoni, militant de la démocratie
Edmond Simeoni, militant de la démocratie
« Soltantu è una risposta ch’è la democrazia… l’Auropa solo puo essere più forte se è più democratica e la communità internazionale deve sapere, e l’Auropa deve sapere che noi siamo disposti à ritornare in calcera se la nostra causa democratica non è ascoltata, se i nostri citatini non ano il dritto a votare. » Cusì hà parlatu (in talianu per fassi capisce) u leader catalanu Oriol Junqueras stu 21 di sittembre 2021 in Bastia, acclamatu da u pùblicu di u dibattitu di l’ALE à u Mantinum (cf. pages 6 à 8). Sti prupòsiti ci ramèntanu i discorsi è i messagi permanenti di u duttore Edimondu Simeoni chì privilegiava a demucrazia à l’avvanzate stituziunale di a Corsica. Hè a marca di u curagiu è di l’intelligenza di i grandi leader.
En 1980, à prupìsitu di u primu statutu particulare di a Corsica, dicìa Edimondu : « Nous préférerions une démocratisation extrême sans le statut particulier à un statut particulier sans démocratie, parce qu’il serait vide de toute signification, parce qu’il nous entraînerait dans les turpitudes du passé, parce qu’il condamnerait le peuple corse à la soumission ou à la révolte. »
A situazione di a Catalogna li primurava assai perchè a demucrazìa li primurava. Eccu ciò ch’ellu dicìa u 27 di nuvembre 2018.

 

« L’affaire de l’émancipation de la Catalogne est un scandale absolu. Dans un siècle, où les droits de peuples ont été validés et reconnus, sur le plan international, Mr Sanchez, choisit la voie du déni et de la répression. Face au peuple catalan qui est absolument libre de choisir son destin.

Macron le soutient et l’Europe frileuse se tait : ainsi il est possible de mettre en échec et la loi internationale et la volonté populaire des Catalans. Ceci est inadmissible.

Il existe une conscience et une opinion publique internationale, ainsi que des organisations habilitées – ONU, UE –, pour imposer à Sanchez, le chemin du bon sens, en rendant la liberté aux gens embastillés ou assigné à résidence, en permettant le libre droit à l’auto-détermination.

Ainsi, le peuple espagnol qui ne le mérite pas ne serait plus mis au ban des nations ; le droit serait sauf et le dialogue contractuel pourrait s’engager entre les parties.

Si Sanchez persiste, nous disons « Ava basta », « ça suffit ». Il faut alors faire appel à toutes les organisations éprises et respectueuses du droit, tous les démocrates et progressistes, pour constituer un « Collectif International » qui porterait l’analyse et les propositions propres à dénouer une crise dangereuse au plan des principes et risquée au plan de la paix publique.

Je suis disponible pour soutenir, s’engager avec un seul objectif : le Droit doit triompher en Catalogne comme dans tous les autres Pays démocratiques. » •