Défi solidaire

Février sans supermarché ! Chiche ?

Le défi a déjà trois ans et commence à faire tache d’huile. Chaque année, l’initiative partie de Suisse et portée par le Collectif En Vert et Contre Tout, vise à encourager circuits courts et commerces indépendants et à poser une réflexion générale sur notre façon de consommer.

 

Deux mondes se dessinent, celui décrit dans notre éditorial a lire ici, le monde des lobbies et de la Finance qui écrase les petits. Et un monde plus écologique et citoyen qui tente de s’organiser pour induire une autre façon d’appréhender l’économie et la vie en société.  Les grandes enseignes font partie du premier. Leur logique est prédatrice, car elle nécessite le profit avant tout et, malgré les tentatives parfois de concilier les deux logiques, de promouvoir les produits des terroirs par exemple, il reste que leur multiplication tend à écraser producteurs et commerces de proximité.  Le débat sur un nouvel espace U Mercà en périphérie de Bastia est révélateur à plus d’un titre.

« Février sans supermarché » a été créé en 2017 pour lancer ce débat. En suisse, en Belgique, en France, l’appel s’élargit, notamment au moyen de l’immense toile des réseaux sociaux. Voilà qui devrait normalement faire fureur au sein des Gilets Jaunes ! Le but ? « Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. Mais c’est également l’opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le sur-emballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs ». Leïla Rölli, fondatrice d’En Vert et Contre Tout appelle à un « défi solidaire ». Pourquoi pas en Corse ? Êtes-vous prêts à consacrer un petit mois à nos producteurs locaux ? Aiutèmuci !

FG.