Depuis le 4 avril 2020, un feu dans la zone interdite ravage les environs de Tchernobyl. Plusieurs dizaines d’hectares ont brûlé entraînant une hausse anormale de la radioactivité sur cette zone contaminée. Désormais, le feu s’approche dangereusement de la Centrale et de son sarcophage, ainsi que du dépôt de déchets radioactifs de la Centrale. Au moment d’écrire cet article, nous étions à moins de deux kilomètres d’une nouvelle catastrophe nucléaire… Les autorités se voulaient rassurantes. Les environs de la Centrale ont été déboisés pour maîtriser le risque incendie…
Rappelez-vous, Tchernobyl 26 avril 1986, quasiment 34 ans jour pour jour après la plus grande catastrophe nucléaire de tous les temps. Le couvercle de la centrale qui explose suite à une série d’erreurs humaines. Un cataclysme mondial évité de justesse au prix de la vie de plus de 100.000 liquidateurs (le nom que l’on a donné à ces pompiers et militaires qui ont tenté d’éteindre l’incendie, été chargé de « nettoyer » le site et ont ainsi empêché l’explosion nucléaire). Des millions de personnes contaminées, un bilan réel, en morts et en malades, toujours non chiffré à ce jour, un mensonge d’États (au pluriel), y compris en France où le nuage radioactif s’était soi-disant arrêté aux frontières… nuage qui a contaminé toute l’Europe provoquant l’explosion des maladies thyroïdiennes. Des populations dont des millions d’enfants en Ukraine et Biélorussie sacrifiées… et un sarcophage gigantesque pour tenter d’isoler le combustible toujours en fusion sous un tas de ruine ultra-radioactives… Aujourd’hui, un nouveau nuage s’est formé. Si le feu atteint la centrale, il sera ingérable et provoquera à nouveau une contamination en Europe au gré des vents…