François Alfonsi, Paul Molac et Gaël Simon, secrétaire du groupe Libertés et Territoires, ont rencontré François Bayrou dans les locaux du Commissariat au Plan à Paris le 1er septembre dernier. Cette réunion a permis d’évoquer la situation créée par le vote de la loi Molac sur les langues régionales et sa censure par le Conseil Constitutionnel, ainsi que les initiatives à prendre en vue des échéances politiques à venir.
François Bayrou est revenu sur son passage au Ministère de l’Education Nationale et la loi qu’il a imposée en 1994 contre leur volonté à Sarkozy et Balladur, loi qui a permis de sauvegarder et développer le modèle associatif Eskolim. Il s’est présenté comme aussi déterminé qu’en 1994 pour les langues régionales, en vue de la révision de la Constitution. Il propose de rechercher une procédure parlementaire très rapide sur ce sujet unique. Il partage l’option d’une écriture complétée de l’article 75-1.
Après avoir affirmé qu’Emmanuel Macron était en phase avec lui sur cette question, comme le communiqué paru sur le site de l’Elysée, « auquel il n’est pas étranger », l’a exprimé, il a annoncé qu’il mettra toute son influence pour que la réforme constitutionnelle intervienne au plus vite, dès les élections passées. Durant la campagne il s’exprimera publiquement en ce sens.
Avec son accord, cette rencontre a été médiatisée via tweeter. Il a été convenu de poursuivre ces échanges pour se coordonner et s’informer mutuellement. •