Henri Leclerc, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme, s’en est allé.
Avocat, président de la Ligue de 1995 à 2000, il était profondément humaniste, attaché aux valeurs sociales.
« Il s’informait régulièrement de la situation dans l’île, s’inquiétant des dérives qui brutalisaient notre société, que celles-ci soient le fait de l’État ou de certains Corses. Ici comme ailleurs, il a veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, avec le souci constant d’une émancipation de chacune et chacun, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats » témoigne la section corse de la LDH dans un communiqué qui rappelle les mots de son président à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. »
Arritti prisenta e so cunduleanze à tutti i soi, parenti è amichi. Ch’ellu riposi in pace. •