Ce second débat a rassemblé François Alfonsi, président R&PS, Peio Dufau, nouveau député R&PS d’EH Bai (à gauche sur la photo) et Paul Molac, député breton de R&PS ont fait le point de la situation de blocage à Paris.
Peio Dufau explique que « le besoin de changer la donne localement a conduit les abertzale à raccrocher à l’initiative NFP mais avec un programme pour le territoire ». C’est ainsi que Iparralde a gagné deux députés PS et un député abertzale.
Pour le député basque, il y a des points communs qui permettent de construire au-delà des enjeux partisans (loi pour le logement et lutte contre la spéculation foncière par exemple). « Localement comme au niveau national : il faut trouver des appuis, R&PS a vocation à créer des ponts. C’est ce qu’elle fait avec le groupe LIOT. »
« Face aux enjeux de l’agriculture, de la langue, de la lutte contre spéculation notamment sur les terres agricoles, il faut trouver des solutions… nous avons vocation à travailler ensemble de manière trans-partisane. »
« Une assemblée de trois tiers, où un tiers ne peut imposer ses vues aux autres… R&PS demande un partage de pouvoirs pour les régions » a surenchéri Paul Molac. « Il faut un Premier ministre en rupture avec ce qui s’est fait durant 7 ans où les inégalités sociales se sont creusées. »
« R&PS doit choisir ses alliés, se servir de sa notoriété, rechercher des convergences. »
François Alfonsi a alerté sur la situation de la Kanaky très préoccupante, avec des éliminations ciblées. Tout comme pour le processus Beauvau pour l’autonomie de la Corse actuellement en panne. « R&PS est au cœur des institutions (Sénat, Assemblée nationale) pour faire avancer l’ensemble des revendications de nos régions » a conclu François Alfonsi. •