Umagiu

S’hè spentu Ghjuvan’Battista Antoniotti

Ghjuvan'Battista Antoniotti
Ghjuvan’Battista Antoniotti, avucatu in Bastia, si n’hè andatu ssu primu di dicembre 2020 à l’età di 30 anni. Era u figliolu di i nostri amichi cari, Maria Teresia, nata Santelli, è Ghjuvan’Niculau Antoniotti, primu presidente di Femu Quì SA, dirigente di Demeures Corses. Era dinù u fratellu di Maria Cicilia è Anna Lisa, e so surelle care, è u cumpagnu di Lea Maurizi.
ARRITTI sparte cù affettu è fratellanza l’immensa pena di i soi, parenti è amichi.

 

Unanimement apprécié en Corse et plus particulièrement à Isulacciu di Fium’Orbu, village de sa mère où il a choisi de reposer, Vàllica, village de son père, Lìsula et la Balagna où il a grandi, connu pour sa gentillesse, sa générosité, son humour, Jean Baptiste Antoniotti laisse sa famille, sa compagne, ses amis dans une grande douleur.

L’équipe de FemuQuì Ventures lui rend hommage, témoignant «des qualités qui forgeaient sa personnalité». Il y avait effectué son stage pendant l’été 2013, au cours de ses études de droit à l’Université Aix-Marseille, puis cinq ans plus tard, alors qu’il avait réussi le concours du certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un nouveau stage en tant qu’élève-avocat. Il a prêté serment le 8 février 2019 et était inscrit au Barreau de Bastia en droit des affaires. «Il nous avait assisté sur plusieurs dossiers avec un brio proportionnel à sa modestie. Au plan professionnel, Jean-Baptiste n’avait pas choisi la profession d’avocat pour plaider, mais pour conseiller. Chose qu’il faisait avec une valeur rare», témoigne encore ses amis de Femu Quì. «Il a, seul face à l’équipe pluridisciplinaire d’un grand cabinet parisien, opéré une revue critique et fructueuse de la documentation juridique du fonds d’amorçage de la Collectivité de Corse qui sera lancé incessamment. Un sens éthique peu commun le caractérisait. Il ressentait le besoin impérieux de toujours expliciter, au départ d’une mission, les obligations déontologiques et morales auxquelles il s’estimait tenu». Une rigueur qui révèle des valeurs et des qualités qui le promettaient à une belle carrière et à une vie au service des autres.

«Jean-Baptiste n’était pas différent au plan personnel, où il incarnait également la fiabilité» dit encore Femu Quì qui rappelle son «sens de l’humour affirmé, un penchant marqué pour le rire et la camaraderie, et une disposition naturelle à porter attention aux autres. Il avait surpris la plupart d’entre nous au printemps dernier avec des vidéos de «confinement» marquées du sceau de l’autodérision. Il était connu pour être un excellent compagnon de soirée. Il aimait le collectif. Son affection pour Femu Quì n’y était certainement pas étrangère, et encore moins son engagement au sein des Socios du Sporting Club de Bastia. En juin dernier, il avait célébré ses 30 ans, entouré de ses sœurs et de ses amis, au cœur de la citadelle de Bastia. Une soirée placée sous le signe de trois facteurs essentiels à son bonheur: la famille, les amis, et le football».

«Jean-Baptiste chérissait sa patrie, la Corse. Il avait très tôt décidé d’y vivre, quoiqu’il lui en coûte. Des cabinets d’avocats d’affaires reconnus lui tendaient les bras à Marseille et à Paris. Il savait que sa profession ne s’exercerait pas dans les mêmes conditions dans son île. C’est pourtant à Bastia, en toute connaissance de cause, et sans préjudice pour sa haute conception du métier, qu’il s’était établi.»

Ses sœurs aussi lui ont rendu un magnifique hommage, rappelant le frère protecteur qu’il était, et sa sensibilité, sa pureté, sa bonté qui l’ont appelé vers d’autres cieux.

O Ghjuvan’Battì, à tè l’abbracciu d’issa terra. Riposi in pace. •

ARRITTI.