Vendredi dernier, le gouvernement catalan a annoncé que le référendum sur l’indépendance de la Catalogne aurait lieu le 1er octobre prochain. Ça y est, les Catalans vont enfin pouvoir choisir librement leur futur, décider de leur avenir, s’autodéterminer collectivement.
Rappelons qu’il y a 2 ans, le 27 septembre 2015, les Catalans avaient voté démocratiquement pour une majorité pro-indépendance, regroupant 72 élus sur 135 (Junts pel Si et CUP) et ils avaient donné mandat au Gouvernement d’organiser un référendum.
La préférence du gouvernement catalan était une option négociée et acceptée par Madrid. C’est pourquoi pendant 2 ans, inlassablement, Barcelone a essayé de discuter avec le gouvernement espagnol et, continuellement, Madrid a claqué la porte des discussions. Pourtant, imperturbablement, la Generalitat a essayé de trouver une solution et proposé à Madrid une sortie par le haut.
Mais obstinément Rajoy a décidé, à chaque fois, de tourner le dos à la démocratie et au droit international (charte des Nations Unies et avis de la Cour Internationale de Justice qui stipulent que le droit des peuples à l’auto-détermination est supérieur au principe d’intégrité territorial).
Nul doute que le Partido Popular va tout faire, tout tenter, tout essayer pour interdire ce scrutin. Mais on sait depuis longtemps que Madrid a peur d’une urne posée sur une table et préfère fermer les yeux pour une enveloppe pleine de billets glissée en-dessous.
À cause du refus, de l’obstination et de la rigidité de Madrid, le gouvernement catalan a décidé d’aller de l’avant et d’organiser ce référendum le 1er octobre prochain avec une question simple : «Voulez-vous que la Catalogne soit un État indépendant (et qu’il prenne) la forme d’une République ? »
ARRITTI soutient totalement l’organisation de ce référendum et le droit à l’autodétermination du peuple catalan.
ARRITTI