Cet enfant a été abandonné nourrisson sur une plage de Djibouti en 2015 et a grandi jusqu’ici dans un orphelinat dans des conditions précaires (soins médicaux insuffisants) et sans l’amour et la chaleur d’une famille.
Karama a aujourd’hui 3 ans, et une chose formidable lui est arrivée. Un jugement d’adoption a été rendu en 2016, et cette adoption a été rendue définitive depuis le 3 avril 2018. Sa maman, Hinda, est franco-djiboutienne (double nationalité) et son papa, Nicolas Lagasse, est français. L’enfant à un passeport français depuis 2016. Or, depuis cette date, le visa de sortie du territoire djiboutien est refusé par les autorités françaises invoquant toutes sortes de tracasseries administratives qui ne sont que prétextes, car, en matière de droits de l’enfance, rien ne peut s’opposer à « l’intérêt supérieur de l’enfant » conformément à la Convention Internationale des Droits de l’enfant.
En Corse, sous l’impulsion du Collectif Cari pour l’adoption sans racisme institutionnel, l’Assemblée de Corse a adopté une motion à l’unanimité pour demander la délivrance d’un visa, et plusieurs associations et personnalités de toutes tendances politiques soutiennent les parents de Karama.
Toutes les interventions, toutes les démarches administratives possibles et imaginables ont été tentées pour obtenir ce visa et faire que le petit Karama retrouve ses parents en France.
En vain. Il ne reste plus que la pétition pour sortir de ce mélodrame qui affecte durablement les premières années de vie de cet enfant qui a droit au bonheur et à l’amour d’une famille. Les époux Lagasse, les grands parents de Karama se désespèrent depuis plus de deux ans.
Faites en sorte d’aider Kamara à retrouver sa famille. Signez et faites signer la pétition.
Pétition sur www.change.org https://bit.ly/2Fu3Uzm