I messaghji d’Edmond Simeoni

Valori

Ethique, démocratie, transparence… liberté, justice, solidarité… Edmond Simeoni ne cessait de rappeler ce qui doit être le cadre incontournable de notre action militante. « L’estime et la confiance du peuple corse, disait-il, c’est le socle qui doit être préservé jalousement, sans aucune compromission, pour sauver notre communauté et notre terre. » Le 29 juillet 2018, depuis son village de Lozzi, il le martelait encore dans le texte ci-dessous. Rappeler ses recommandations permanentes, que l’on retrouve dans chacun de ses écrits, c’est rendre hommage à la vision éclairée et à l’humanisme de l’homme qui a marqué l’histoire de la Corse, bien sûr, mais c’est surtout interpeller chaque militant, chaque militante, aujourd’hui et demain, sur ces enseignements qu’il nous faut impérativement faire nôtres.

 

 

«Nous avions créé en 2008, à l’occasion des élections municipales, une plateforme démonstrative…

“Ils sont nationalistes, écologistes, ou sans affiliation politique particulière. Ils partagent les mêmes valeurs et objectifs, et une volonté commune de convergence et d’ouverture. Ils ont décidé de se constituer en réseau autour des principes suivants :
– incarner des valeurs
– l’humanisme, la démocratie, le respect de la vie et le rejet du racisme sous toutes ses formes
– la primauté de l’intérêt général, tant local qu’au niveau de la Corse entière
– l’intégrité et la probité
– la sauvegarde et la promotion de l’identité corse à travers sa langue, sa culture, ses traditions et la défense de sa terre
– le choix exclusif de l’action publique et transparente.”
Les objectifs s’assignaient aussi de “faire vivre la démocratie locale et de conjuguer la gestion locale et les intérêts collectifs du peuple corse”.

Il n’y a pas besoin d’être un spécialiste de la politique pour comprendre que là est le fil conducteur, le socle de notre engagement et surtout de la confiance populaire ; il ne peut être ignoré, contourné, négligé, piétiné, par quiconque, car cette attitude nous conduirait à l’échec non pas de la mandature actuelle de l’Assemblée de Corse – mandat passager, labile, temporaire – mais à la perte du peuple corse.

Nous devons donc être intransigeants sur la nature et le sens des engagements qui ont conditionné notre vie militante. Et la réalisation de nos objectifs : sauver notre peuple dont tous les signes évidents de réveil, de survie, de création, de volonté – dans les difficultés certes – sont les gages, pour demain, de la démocratie, de la liberté et de la paix, de la dignité, d’un Pays neuf, moderne, attaché à ses racines mais ouvert, entreprenant et exigeant dans sa gestion, respectueux des principes de l’humanisme. »