Le Pumonte (68,88 %) la Balagna (67,12 %) caracolent en tête!
Dans le Pummonte (Dui Sevi, Dui Sorru et Cruzini-Cinarca) plus de deux électeurs sur trois de cette région rurale et touristique ont voté Pè a Corsica au second tour. Au premier tour, ils étaient déjà 57,74 %. De décembre 2015 à décembre 2017, nous sommes passés de 1.412 à 2.645 électeurs au premier tour, puis 3.127 au second tour sur 4.540 votants.
Les scores dans les deux «bourgs-centres», Carghjese (71,24 %) et Vicu (67,53 %), sont dans le prolongement de cette progression générale du vote nationaliste dans cette région qui a été le cœur historique de l’autonomisme di a Muvra avant-guerre.
La Balagna est la région où notre implantation est la plus forte depuis longtemps.
En décembre 2015, on y recueillait déjà, Femu a Corsica et Corsica Lìbera ensemble, 32,60 % des voix. Il y en a eu 56,50 % au premier tour 2017, puis 67,12 % au soir du second tour! On est passé de 3.675 à 5.451 électeurs d’un premier tour à l’autre, puis à 6.474 électeurs dimanche soir. 55 % à Calvi, 60 % à l’Isula Rossa, largement en tête dans la quasi-totalité des communes: la route est dégagée pour nos militants de Balagne!
Gravona-Prunelli (62,2 %), Nebbiu (61,92 %) et Vallée du Golu (62,24 %) : les bastions du rural
Les vallées de Gravona et du Prunelli qui ont leur embouchure dans le golfe d’Aiacciu sont deux foyers traditionnels du mouvement national. En 2015, Femu a Corsica et Corsica Lìbera y recueillaient 30 % au premier tour, score porté à 51 % au premier tour 2017, puis 62,12 % dimanche soir, grâce à 3.685 électeurs sur 5.932 suffrages exprimés.
Même profil pour la vallée du Golu, depuis le Niolu où nous sommes très largement majoritaires dans les cinq communes, jusqu’à Scolca en Custera, en passant par a Caccia et u Rustinu: partout Pè a Corsica est désormais, et de très loin, la première force politique, très souvent en situation de majorité absolue.
Le Nebbiu, grande région agricole et touristique de l’arrière-pays bastiais, donne les mêmes résultats : score passant de 25 % à 45 % du premier tour 2015 à celui de 2017, puis à 61,92% au soir du second tour. Majorité absolue à San Fiurenzu et dans la plupart des communes !
Région Bastia (57,56 %), Sartè-Valincu- Alta Rocca (55,89 %), Extrême Sud (55,43 %), Région Aiacciu (55,04 %), Centre Corse (54,64 %) : les zones les plus peuplées dans la moyenne générale
Au total ces quatre régions comptabilisent 35.072 électeurs, soit plus de la moitié des 67.155 obtenus par notre liste au second tour. Le bond en avant le plus spectaculaire est celui d’Aiacciu et des communes environnantes: de 20,41 % au premier tour 2015 à 55,04 % au second tour 2017. La grande région bastiaise, déjà renforcée par la victoire électorale à la municipale bastiaise, comptait 10 points d’avance sur Aiacciu au premier tour 2015.
L’autre grande agglomération de Corse a presque rejoint son pendant de Haute Corse désormais. 54,01 % à Aiacciu, 58,19 % à Bastia, 62,45 % à Sartè, 57,24 % à Purtivechju, 58,72 % à Corti: vivement les prochaines municipales !
Majorité absolue dans la montagne autour du San Petrone (Castagniccia, Vallerustie et Boziu; 52,06 %), en Plaine Orientale (53,29 %) et dans le Cap Corse (50,26 %)
En Castagniccia, le Vallerustie et le Boziu, ces villages parfois minuscules de montagne ont été durant des décennies les bastions du clanisme de la Haute-Corse. La désespérance du monde rural a fini par balayer ces influences traditionnelles dont aujourd’hui il ne reste rien ou presque. Le succès de la mise en place du Comité de Massif avec des moyens jusqu’ici jamais mobilisés pour l’intérieur ont convaincu nombre d’électeurs qu’il fallait passer à autre chose. Leur nombre a doublé entre le premier tour 2015 et le deuxième tour 2017!
En Plaine Orientale et dans le Cap Corse il a fallu affronter une opposition plus forte, autour de François Orlandi dans le Cap Corse, et à Ghisunaccia où Francis Giudici, candidat sur la liste Mondoloni, est resté en tête dans sa commune. Mais ces deux régions, avec la majorité absolue récoltée dimanche soir, ont un potentiel de progression très important.
Casinca-Cervioni (46,28 %) et Vallée du Tàravu (45,36 %) : là aussi des scores excellents!
Dans ces deux régions, nos scores sont traditionnellement moins bons que dans d’autres. Dans la vallée du Tàravu, il a aussi fallu affronter la campagne de terrain de Valérie Bozzi très présente sur ce territoire. Mais les scores réalisés sont impressionnants, inespérés même. Nous sommes là aussi largement en tête, et avec des marges de progression considérables. Ces deux régions ont, sur des modes très différents, un important secteur agricole et un fort potentiel économique. Les futures politiques en ces domaines seront très importantes pour la suite.