Il y a six ans, jamais un nationaliste n’avait encore été élu Maire d’une des deux grandes villes corses ; ni, il y a cinq ans, Président d’un Exécutif territorial; et encore moins, il y a trois ans, député à l’Assemblée Nationale. Il y a un an, l’élection d’un député européen nationaliste n’a pas été une nouveauté, mais le contexte de ce mandat est radicalement différent quand on sait agir en complément et en plein accord politique avec les autres autorités élues dans l’île.
Dès septembre, il est tout à fait envisageable qu’un sénateur nationaliste, Paulu Santu Parigi, vienne compléter la liste des nouveaux élus de la Corse.
Son élection est possible du fait des victoires municipales à Bastia et dans les communes de la Communauté d’agglomération, ainsi qu’à Biguglia et dans d’autres communes. Elle est aussi rendue possible par le travail qu’il a mené comme Maire de Santa Lucìa di Mercuriu durant de nombreuses années, ce qui lui vaut le soutien de nombreux maires ruraux « sans étiquette ».
Implication sur le terrain, complémentarité avec les autres parlementaires, en lien constant avec le Président du Conseil Exécutif, Paulu Santu serait un sénateur dont l’action sera immédiatement profitable pour la Corse.
Ce scrutin est tout à fait différent puisque le corps électoral est limité à quelques centaines de grands électeurs, le plus souvent le seul maire de chaque petite commune, accompagné de plusieurs conseillers municipaux si la commune est plus grande. Cette élection permettra dés lors de mesurer l’enracinement du mouvement parmi les élus locaux issus des dernières élections municipales.
Arritti apporte tout son soutien à Paulu Santu Parigi, son élection comme sénateur serait une nouvelle étape de la marche en avant vers l’émancipation du Peuple Corse.