Lezzioni di a storia, Max Simeoni

Autunumia, 1991 (5e partie)

Max Simeoni
Cinquième partie de notre résumé des grandes lignes de Autunumìa de juin 1991 dont la lecture (ou la relecture) pourrait inspirer bon nombre de politiques encore aujourd’hui. Cette cinquième partie prend la suite du chapitre sur le Schéma d’aménagement de la Corse autonome, outil indispensable au développement économique de l’île et à son épanouissement.

 

Le Schéma d’aménagement de la Corse autonome (suite)

 

Bastia-Aiacciu : axe prioritaire.

Mais Santa Teresa de Gallura et Bonifaziu sont deux goulots d’étranglement excentrés. Donc l’échange sera touristique, un pont terrestre (port, réseau routier) pour le profit des Compagnies maritimes italiennes. Maritime et aérien entre les deux îles : Aiacciu, Bastia /Cagliari, Olbia, et Sassari, Porto Torres, des bassins de populations. Un danger : l’axe prépondérant Bastia-Portivechju : économie italienne et stérilise la côte ouest et l’Intérieur et Corti. L’axe Bastia-Aiacciu rapide, confortable et Baleone à moins d’1h30 de Casamozza. Un tunnel sous Vizzavona est à réaliser. Chantier prioritaire doublé d’un réseau férré. Aiacciu-Corti-Bastia en moins de 2h. Axe Bastia/Portivechju l’urgence est celui du tronçon Bastia-Prunete et des déviations (Ghisunaccia, Santa Lucia, Portivechju…)

Corti avec l’Université devrait être 4e grande cité à 4 conditions : l’axe Bastia Aiacciu, implantations activités économiques, sa vocation touristique a un hébergement faible, peu d’animations, l’Université a ouvert une voie. Peut accueillir les activités tertiaires administratives, neutralise la rivalité Bastia-Aiacciu, surtout avec la suppression des deux conseils généraux. L’Assemblée de Corse à Aiacciu est une erreur. Tous les outils sont sur Aiacciu quand l’artisanal et l’industriel plutôt sur Bastia. L’UPC favorable au siège de l’Assemblée de Corse à Corti et le transfert de ses services. Antennes régionales pour Aiacciu et Bastia.

 

Ports et aéroports secondaires : la Corse suréquipée.

Une exception souhaitable Isula Rossa veut miser sur le commerce, Calvi sur la plaisance. Démographie de l’Extrême-Sud (Portivechju) bon pour l’aménagement du Territoire. Pas pour Bonifaziu sur Santa Manza (coût et prix écologie). Bastia mieux avec Italie centrale, et Continent trajet plus allongé.

Un équilibre des microrégions et développer l’intérieur : les urgences : un hôpital en Balagne, renforcer celui de Sartè, un lycée en plaine Orientale.

 

L’Environnement : protéger les sites.

Ghjirulatu, Palumbaghja, Verghja, Saleccia, Bavella, Ristonica, etc. Le béton dénature des paysages, stérilise des zones humides : c’est un crime contre le patrimoine de l’humanité ! Trois moyens pour y faire face : acquisition des terres comme le Conservatoire du littoral, classement de protection selon fréquentation, l’aménagement, l’urbanisation. Soutiens techniques à mobiliser (architectes, écologues, archéologues, monuments historiques, biologistes, techniques nouvelles). Il faut créer un office de l’Environnement.

 

Réduire les incendies.

Fléau majeur qui a ravagé l’oliveraie de Balagne, de Pila Canali et de la Rocca., les parures vertes d’Aiacciu et Bastia, cinq forêts d’altitude : Valle Malle, Tavera, Bonifatu, Ghisoni et Zonza. Ils nuisent à la ressources en eau, à la qualité de vie, à la filière bois, à l’attrait touristique… Faible mobilisation de la société, vulnérabilité du terrain, des moyens de lutte… Or il y a des centaines d’agents du service public : équipement, postiers, télécom, EDF, ONF, parc régional, office agricole, chambres d’agriculture, etc., plus les gendarmes, pompiers, sapeurs forestiers. Quadrillage du terrain pour compléter et assurer le dispositif de surveillance et de première intervention ? Agents assermentés (ONF, Équipement, DDA, les garde-chasse, etc.) pas seulement la répression (nos anciens : écobuage contrôlé). Pas à la seule administration : commissions de services publics. Communales, dans les écoles, mobilisation de la Corse insuffisante. Vulnérabilité des terrains par désertification, donc la politique de revitalisation rurale est un problème global (forêts, agriculture, tourisme, aménagement, etc.) un système de bonification mais de pénalisation aussi. Un corps de prévention et de lutte. La prévention en amont. Les SIDIS ont des règlements aberrants issus du droit commun français.

Ces agents vérifieraient : pare-feux, bornes à incendies, points d’eau… animation des commissions communales, populations à risques pour prévention, bergers, chasseurs… pare-feux stratégiques, équipements des terrains, points d’eau, pistes, postes de gué, etc., permis de construire, POS, schéma d’aménagement, loi et règlements. Les soldats du feu moyens et une organisation.

Coordination des moyens aériens avec la Sardaigne, base de canadairs à Figari, plus aisé de par accès aux zones à risques rapidement sans cols à franchir comme depuis Aiacciu pour feux en Haute-Corse.

 

Se mobiliser pour la Méditerranée.

Menaces graves : pollution, sur-occupation du littoral, rapise croissance de la démographie, tourisme, niveau de vie différents. Méditerranée, mer semi-fermée et température élevée. Eaux de lessivage (cités huiles, goudrons, tungstène. Recyclage et non dispersion, métaux lourds dans huiles de vidange, les piles dans des centres).

Réglementer pétroliers et cargaisons à risques. Innovation et recherche (posidonies à préserver).

Interdiction des sacs plastiques non biodégradables. La Corse candidate pour un Institut international spécialisé. •

À suivre…