Lezzioni di a storia, Max Simeoni

Autunumia, 1991 – En conclusion

Max Simeoni

Il convient que je salue par une conclusion les éventuels lecteurs.

Je n’ai pas eu assez de temps pour rendre plus facile les sept parutions dans Arritti, trop de passages ont été rédigés en style télégraphique, j’espère malgré tout que le simple survol de ces sept découpages des principaux thèmes traités dans Autonomia de 1991, couplé avec la lecture des extraits que j’ai donné récemment aussi du Manifeste du CEDIC paru en 1964 et de l’Autonomia  de 1974, donnera au moins l’envie de mieux comprendre l’histoire de la montée en puissance depuis l’opposition en partis minoritaires morcelés jusqu’à une majorité « absolue » à la Collectivité de Corse.

Pourtant, la thèse autonomiste a été publiée il y a 60 ans, puis mieux expliquée tout ce temps pour s’imposer. La preuve sont précisément ces ouvrages.

Le manifeste du CEDIC esquisse une critique du centralisme jacobin de la République  française et propose les routes à emprunter pour sortir de ce piège mortel pour notre peuple.

Le livre Autonomia de 1974 publie l’analyse du rapport de l’Hudson Institute qui a été commandité par la Datar sur le développement de l’île. Rendu public par l’ARC alors qu’un Conseil des ministres l’avait adopté. En secret donc, la fin du peuple était l’objectif choisi par la République pour jouer la carte touristique de l’île vidée sans des tensions possibles, avec ce qui restait d’autochtones. Elle a été prise en flagrant délit et gesticule pour tout faire oublier.

L’Autonomia de 1991, publié donc 17 ans après le premier Autonomia, apporte les données de son développement y compris les financements possibles en cas d’autonomie.

Les retards pris pour la défense de notre peuple découlent des divergences sur les moyens à mettre en œuvre et notamment ceux de la violence clandestine.

Englués, limités dans un système d’élections locales qui divisent, il a manqué et manque toujours un parti de terrain, capable de gagner jour après jour des militants convaincus d’une mission de sauvetage historique. Un mouvement qui permet d’éviter les pièges de l’électoralisme et des égos individuels surdimensionnés. Le temps historique fond chaque jour un peu plus !

Est-on aveugle ?

 

« Corse à la croisée des chemin »…

Après 30 ans de combat, de destin incertain, sa culture, son identité profonde perd du terrain chaque jour… « son élan vital » ? Incertitude, du doute et de la résignation ?… Mais plus que jamais tout est possible pour le peuple corse… malgré la censure de la reconnaissance juridique votée par le Conseil contitutionnel après le vote du Parlement.

Beaucoup sont sous le carcan jacobin… Le système claniste s’effondre. L’État les abandonne progressivement. De nombreuse fractures chez les nationalistes, FLN « historique » contre FLN « habituel », explosion d’une stratégie sur le long terme, la seule révolution possible en Corse est celle de la démocratie…  l’Union du peuple corse pas d’autre action de sauvetage. La volonté collective du peuple corse. Un peuple ne s’émancipe jamais par procuration !

En 1966, l’ARC a sorti du placard le symbole du drapeau à tête de maure. Il est partout, même sur l’Himalaya, pas en conquérant mais pour dire la volonté du peuple corse de vivre. •