Le Collectif Pour Que Vivent Nos Langues regroupe une trentaine d’associations et syndicats de défense et de promotion des langues régionales en France. Toutes les langues y sont représentées. Né d’une initiative il y a deux ans, justement du député Paul Molac et de l’eurodéputé François Alfonsi, il a pris plusieurs initiatives depuis pour s’opposer aux mesures linguicides prises par le gouvernement, notamment depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’Éducation Nationale.
« Aujourd’hui, nos langues sont pour la très grande partie d’entre elles classées par l’Unesco comme étant en grand danger d’extinction. Leur usage dans la vie courante, au sein du cercle familial, et dans l’espace public, est devenu résiduel. Des générations de locuteurs ont disparu, laissant la place à des individus en capacité de comprendre nos langues, sans pour autant être forcément en mesure de les parler. Si rien ne change, nos langues vivantes deviendront inévitablement des langues mortes et n’auront plus de place que dans les livres d’Histoire » dénonce le Collectif Pour Que Vivent Nos Langues.
Aussi, il soutient fortement la proposition de loi de Paul Molac et a pris plusieurs initiatives :
– réunions en visioconférence à l’attention des parlementaires et de leurs collaborateurs pour les sensibiliser aux enjeux de cette PPL
– diffusion d’un formulaire de recueil d’intentions de vote, matérialisées ensuite sur une carte interactive en ligne : https://bit.ly/39r8udX
– pétition en ligne (change.org) pour demander l’adoption de cette PPL : https://bit.ly/3czHF9D
– vidéo (Facebook) de l’humoriste Simon Cojean : https://bit.ly/3sECFGf
Pour Que Vivent Nos Langues appelle les députées et les députés à voter le texte conforme lors de son passage à l’Assemblée Nationale le 8 avril prochain. •
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