Jean André Miniconi se revendique comme un manager et un entrepreneur, deux qualités dont Aiacciu a besoin pour bâtir un projet ambitieux : « J’adore cette ville et je ne supporte plus l’état dans laquelle elle est actuellement, ce manque général d’ambition. Je ne supporte plus ces embouteillages, ces constructions qui défigurent la cité, et cette pauvreté qui est en train de gagner beaucoup de quartiers et beaucoup de personnes. En Corse, 20% des gens vivent en dessous du seuil de pauvreté et plus de 100 000 personnes vivent avec moins de 1500 € par mois. C’est également vrai pour Aiacciu. »
Bâtir un « projet solidaire», au chevet des plus défavorisés, que ce soit au niveau individuel ou collectif, est une priorité de Aiacciu pà Tutti. « Il ne doit plus y avoir de différence entre les quartiers » : Jean André Miniconi dénonce la fracture sociale dont souffre Aiacciu et prône une recette qui a fait ses preuves : développement économique, emplois, solidarité.
Personnes âgées, jeunes, petite enfance, Aiacciu doit être tournée vers les besoins des Ajacciens.
Quelques points forts exposés dans les réunions publiques de quartier qui drainent un public de plus en plus nombreux: la révision du PLU pour repenser la ville de manière plus attractive, plus verte et respectueuse de l’environnement, luttant contre la spéculation avec un urbanisme plus intelligent, une mise en valeur du patrimoine, une offre immobilière davantage au service des Ajacciens que vouée à la location saisonnière, un plan de mobilité pour les transports, des parkings, des zones piétonnes, de la mobilité douce, pour la redynamisation du centre-ville et du commerce, avec un plan propreté et une généralisation du tri participant à l’effort collectif de résorption des déchets, avec un renforcement de la sécurité dans les quartiers, le réaménagement des équipements publics et du mobilier urbain, avec une vraie politique culturelle, la construction d’un théâtre, une ouverture sur la Méditerranée, sa place redonnée à la langue corse.
Aiacciu pà Tutti se présente comme une alternative avec « des hommes, des femmes, des compétences » de tous horizons – droite, gauche, nationalistes, écologistes – tous réunis autour d’un projet.
« Nous nous nourrissons de nos différences » dit encore Jean André Miniconi. Une démarche qui séduit. Un soffiu novu pà Aiacciu, Aiacciu pà Tutti !