Ghjiseppu Maria Verdi, Nicolas Battini et Stéphane Tomasini après près de quatre ans de maquis pour le premier, et de détention sur le continent pour les deux autres, les jeunes militants de la Ghjuventù Indipendentista ont été rapprochés à Borgu mais ne sont toujours pas transférés au Centre de détention, ce qui les privent de droits importants. La GI dénonçait cette situation dans une conférence de presse ce vendredi.Paul Salort, son président, répond aux questions d’Arritti.
Pourquoi ce nouveau point de presse ?
Paul Salort : Comme toute personne condamnée, Ghjiseppu Maria, Nicolas et Stéphane auraient dû être placés en Centre de Détention depuis de longues semaines. Or il n’en est rien et nous dénonçons l’acharnement dont ils sont victimes.
Quelle différence entre maison d’arrêt et centre de détention ?
parloirs au lieu de trois en Centre de détention. La possibilité de visites des proches est donc réduite. Les permissions sont plus courtes. Les cellules sont doubles en Centre de détention et enfin il y a le problème des études avec l’impossibilité en maison d’arrêt d’accéder à la salle informatique de la prison, indispensable au bon déroulement de leur cursus universitaire. Pas d’ordinateur, pas d’internet pour prendre les cours en ligne. Ils ne peuvent pas poursuivre convenablement leurs études.
Ce sont les familles qui leur amènent les cours, mais comme les parloirs sont restreints… c’est difficile. C’est un système qui ne peut pas durer.
Que comptez-vous faire ?
Nous demandons simplement à ce que la loi soit respectée et qu’ils soient placés en Centre de détention. Il y a eu déjà de gros problèmes l’an dernier avec Nicolas qui a du faire une grève de la faim pour pouvoir poursuivre ses études, c’est vraiment un acharnement à leur encontre. Aussi, en l’absence d’évolution positive d’ici une semaine, nous organiserons des mobilisations afin de dénoncer cette injustice de plus qui frappe les prisonniers politiques corses.
Arritti rinuvella u so sustegnu à sti ghjovanni è à i prigiuneri pulìtichi è dumanda a so liberazione. Amnistìa !