E riflessioni di Max Simeoni

Ne voir que le bout de son nez

Max Simeoni
par Max Simeoni

 

Très étonné de voir que la plupart des acteurs politiques se laissent prendre au piège ignorant des causes antérieures pourtant déterminantes connues depuis plus d’un demi siècle en ce qui concerne le déclin démographique du peuple corse. Ils sont donc portés à proposer des approches, des solutions inefficaces…

 

Je ne citerai que trois documents pour signaler cette carence. Le premier est le « Manifeste sur l’autonomie interne », un petit opuscule de Paul Marc Seta et Yves Le Bomin édité en 1962 mais peu diffusé.

Le deuxième, celui du C.E.D.I.C diffusé en 1964 « Manifeste du C.E.D.I.C. pour l’ethnie corse ».

Le troisième est le rapport de l’Hudson Institute commandité par la Datar, une étude prospective qui voulait par contrat qu’il reste secret, est analysé dans le premier Autonomia de juin 1974 (p.105) au chapitre « Les prévisions du schéma d’aménagement (1971-1985), adopté en Conseil des ministres le 4 août 1972 ». Il fût dévoilé par l’ARC par une conférence de presse le 11 novembre 1971. Connu, il fût rejeté par tous les Corses. Les autorités firent mine de l’oublier mais en réalité, il se poursuit en douce. Il suffit de se rapporter aux cartes prévisionnelles de ce rapport, celle des terres gelées ou construites par les promoteurs, en particulier celles des 250.000 lits touristiques à construire (de 1975 – 1984). À part 17.000 dans l’intérieur, le reste est envisagé sur le littoral sur presque sa totalité. •

 

Document n°1, extrait du “Manifeste sur l’autonomie interne”

Document n°2, extrait du « Manifeste du C.E.D.I.C. pour l’ethnie corse ».
Document n°3, carte issue du rapport de l’Hudson Institute.